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L'attaque a visé la ville de Marea, considérée comme le plus important réservoir de combattants et d'armes dans la province d'Alep pour les rebelles qui luttent à la fois contre le régime de Bachar Al-Assad et l'EI.
Les jihadistes ont tenté à plusieurs reprises de prendre Marea, située sur une importante route menant à la frontière turque.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), l'assaut a fait également huit morts parmi les combattants ultra-radicaux, "dont quatre kamikazes qui se sont fait exploser au moyen de ceintures explosives".
"Une cellule de l'EI s'est infiltrée dans Marea et ses combattants ont lancé des bombes et tiré sur les civils", a indiqué sur Facebook Mamoun Al-Khatib, directeur de Shahba, agence de presse locale anti-régime dans la province d'Alep.
Les rebelles "les ont encerclés dans une partie de la ville", poussant les kamikazes à se faire exploser, a ajouté ce militant originaire de la zone.
Les combats ont cessé à l'aube, selon l'OSDH.
Dimanche, l'EI s'est emparé d'Oum Hoch, un village au sud de Marea, tuant dans l'attaque 37 rebelles. Vingt autres sont portés disparus.
Dix-neuf jihadistes ont péri dans cette bataille, notamment dans des frappes de la coalition internationale dirigée par Washington, qui mène des raids aériens depuis près d'un an contre des positions jihadistes.
Le conflit en Syrie a été déclenché en mars 2011 par la répression sanglante de manifestations antigouvernementales pacifiques, qui ont dégénéré en révolte armée puis en guerre civile brutale. Les combats opposent désormais régime, rebelles, Kurdes et jihadistes qui s'affrontent sur un territoire de plus en plus morcelé.