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Plusieurs grandes multinationales ont confirmé leur intention de s’y installer, a-t-il souligné, faisant état de la création d’un réseau en Espagne et en France pour la commercialisation des offres proposées dans cette zone.
Dans un entretien publié dans le dernier numéro de la publication du Centre régional d’investissement «CRI Kénitra News», Juan Marcos a tenu à préciser que le Maroc est «un pays qui progresse d’une manière admirable grâce à ses institutions moderne et efficaces». Et d’ajouter que le Royaume est aussi un «pays stable» qui offre aux entreprises internationales une main-d’œuvre très compétitive, des infrastructures modernes (autoroutes voie ferrée, ports...) et une position géostratégique exceptionnelle.
Pour ce qui est des caractéristiques de l’«Atlantic Free Zone» de Kénitra, M. Juan Marcos a notamment cité le statut de zone franche d’exportation, un aspect très important pour l’exportation des produits et l’accompagnement des partenaires locaux à Kénitra.
Interrogé sur les effets de la crise économique mondiale sur la zone, le président d’Edonia World a expliqué que cette crise a, au contraire, favorisé la décision de délocalisation d’unités de production.
Les multinationales, a-t-il dit, cherchent à baisser ou à stabiliser leur coût de production et recherchent des destinations compétitives et attractives dans un monde global. Certes, a-t-il ajouté, «les investisseurs pensent plus au sud de l’Amérique Latine, à la Chine et aux pays de l’Est, mais c’est là qu’il faut intervenir pour leur expliquer qu’il y a aussi le Maroc comme destination beaucoup plus proche. «Si on explique l’offre du Maroc, c’est sûr que nous allons avoir du succès puisque le Royaume a tout ce qu’il faut pour devenir un pôle industriel du sud de l’Europe «, a-t-il soutenu.
Dans un éditorial paru dans le même numéro, le directeur du CRI de Kénitra, Jamal Attari, indique que la région du Gharb-Chrarda-Beni-Hssen, connue par sa vocation agricole, ne va abandonner cette vocation et continuera à accueillir d’importants investissements dans l’agrobusiness, sans pour autant se départir de son ambition de s’ériger comme plateforme industrielle et une destination du tourisme culturel et écologique.