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Cet atelier, selon les organisateurs, a pour but de clôturer une phase importante du projet et de partager une compréhension commune de l’approche de paiement pour les services éco-systémiques et de l’importance de ces services fournis par certains lacs du Moyen Atlas avec un large public.
Cet évènement est aussi une occasion afin de partager les résultats définitifs du projet et d’échanger des idées sur la possibilité et l’intérêt d’une mise en place effective d’une telle approche au Maroc.
Il s’adresse aux représentants de l’administration marocaine, aux représentants du secteur privé, aux partenaires de coopération internationale et aux représentants de la société civile.
Le développement de l’approche de paiement des services
éco-systémiques pour soutenir la conservation des zones humides du
Moyen Atlas est une approche relativement nouvelle. Il vise à favoriser des externalités environnementales positives grâce au transfert des ressources financières entre les bénéficiaires, les fournisseurs et les gestionnaires des services éco-systémiques.
Le PSE peut ainsi être un outil de gestion intégrée des ressources en eau à la fois efficace du point de vue écologique, efficient du point de vue économique et équitable du point de vue social. Les systèmes de PSE peuvent être définis et mis en œuvre à différentes échelles: locale, au niveau d’un bassin, comme c’est le cas pour les services environnementaux liés aux hydro-systèmes, de conservation de la biodiversité et des paysages, ou globale comme pour la séquestration du carbone par exemple. Notons aussi qu’il n’existe aucun modèle unique et
transférable de système de PSE, et chacun de ces systèmes doit être
adapté aux conditions propres au marché des services environnementaux
d’une région donnée.
Pour aider à changer les habitudes et promouvoir des comportements plus respectueux des ressources en eau et des habitats naturels, le WWF MedPO a réalisé une étude de faisabilité de mise en place de systèmes de paiement pour les services rendus par les écosystèmes liés à l’eau (PES) au niveau de la région du Moyen Atlas.
L’objectif ultime de ceux-ci étant de préserver des lacs et dayas de cette région à travers la réduction des externalités négatives (pollution, surexploitation des ressources) et de favoriser des externalités positives (fonctions de régulation d’hydro-systèmes, fonction d’habitat de zones humides et amélioration du couvert végétal). ;
En font également partie la création d’un mécanisme qui permet de fournir, d’une manière rentable à long terme, les services faisant objet d’une offre insuffisante en raison de l’absence de mécanismes de compensation et l’attribution d’une certaine valeur aux services environnementaux par la création de systèmes adéquats qui favoriseront la modification des comportements et l’adoption de pratiques d’exploitation des écosystèmes durables et avantageuses pour les populations locales ainsi que l’internalisation des effets positifs sur l’environnement et la production de nouvelles sources de revenus favorisant le développement durable.
A ce jour, et pendant une première phase, une étude de faisabilité pour la mise en place d’un PSE pour huit lacs du Moyen Atlas a été réalisée dans la perspective de prédéfinir les opportunités de conservation dans cette zone.