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En France, le parquet de Paris a dit avoir ouvert à la mi-mars une enquête préliminaire, à la suite de l’utilisation de quatre faux passeports français dans cette affaire. Les autorités françaises ont eu plusieurs entretiens avec le chargé d’affaires israélien.
De son côté, l’Irlande a aussi annoncé l’ouverture d’une enquête concernant l’utilisation de six passeports irlandais. Le ministre des Affaires étrangères a expliqué qu’il prendrait d’autres mesures dès que l’enquête menée par la police serait terminée.
C’est la première fois que Londres expulse un diplomate israélien depuis 1988. S’exprimant devant la chambre des Communes, M. Miliband a expliqué que cette décision découlait de l’enquête menée par les autorités britanniques sur l’utilisation de 12 passeports détournés par les auteurs présumés de l’assassinat de Mahmoud al-Mabhouh, un haut responsable du Hamas, tué dans sa chambre d’hôtel à Dubaï le 19 janvier.
Jugeant “scandaleux” le détournement de passeports britanniques, le ministre a dénoncé “un profond mépris pour la souveraineté du Royaume-Uni”. “Le fait que cela ait été fait par un pays qui est ami, avec des liens diplomatiques, culturels, commerciaux et personnels importants avec le Royaume-Uni, ne fait qu’ajouter l’insulte à l’injure”, a-t-il déclaré.
Le chef de la diplomatie britannique a demandé la coopération d’Israël dans l’enquête et a prévenu que le Foreign Office modifierait ses conseils de voyage vers l’Etat hébreu pour mettre en garde les touristes britanniques contre la contrefaçon de papiers d’identité. Toutefois, l’affaire ne remettra pas en cause le soutien de Londres à la sécurité d’Israël, a-t-il souligné.
On n’a jamais fourni à son pays “aucune preuve qu’Israël était impliqué dans cette affaire”, a réagi pour sa part le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, qui dit déplorer la décision prise par la Grande-Bretagne.
En France, le parquet de Paris a déclaré mardi avoir ouvert le 12 mars une enquête préliminaire “pour faux et usage de faux, détention de faux documents administratifs et usurpation d’identité”, concernant quatre passeports français.
“Les vérifications effectuées ont fait apparaître que ces passeports auraient été soit délivrés sous de fausses identités, soit falsifiés par apposition d’une photographie ne correspondant à pas à l’identité indiquée. Une des victimes potentielles de ces faux est domiciliée à Paris”, a fait savoir le parquet dans un communiqué, précisant que ces passeports “ne sont pas répertoriés comme volés ou perdus”.
La police de Dubaï accuse le Mossad, le service du renseignement israélien, d’avoir assassiné Mahmoud al-Mabhouh le 19 janvier. Elle a identifié 26 suspects, qui voyageaient avec des passeports européens et australiens. Pour au moins six d’entre eux, les noms correspondent à des personnes possédant à la fois la nationalité britannique et la nationalité israélienne et qui résident en Israël.
Interpol a quant à lui diffusé une liste de 27 suspects dans cette affaire.