
Le président syrien, confronté à une guerre civile dans son pays après des mois de manifestations pacifiques pour demander son départ, réaffirme qu'il ne compte pas démissionner.
Il estime qu'une conférence de paix n'a pas de sens car l'opposition est trop fragmentée pour négocier un accord.
"Pas de dialogue avec les terroristes", insiste-t-il.
Le 7 mai, Moscou et Washington ont proposé la tenue à brève échéance d'une conférence internationale à laquelle seraient conviés aussi bien des représentants d'Assad que de l'opposition, dans l'espoir de trouver une solution politique à la guerre civile.
Mais plusieurs obstacles sont venus assombrir les perspectives vendredi. Les Etats-Unis ont regretté la décision russe de livrer des missiles sol-mer perfectionnés à Damas et la France a fait savoir qu'elle s'opposerait à toute conférence à laquelle serait invitée l'Iran. La position russe est que Téhéran doit faire partie de la solution.