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Arrivée en France des sept Français pris en otages dans le nord du Cameroun

Le chef de l’Etat français les accueille en personne à Orly et salue une victoire “de la vie”


Reuters
Lundi 22 Avril 2013

Arrivée en France des sept Français pris en otages dans le nord du Cameroun
Les sept Français pris en otages dans le nord du Cameroun et libérés vendredi après deux mois de captivité au Nigeria voisin sont arrivés samedi en France, où ils ont été accueillis par François Hollande qui a salué une victoire “de la vie”.
Les conditions de la libération de cette famille de trois adultes et de quatre enfants n’ont pas été rendues publiques et le chef de l’Etat français, comme Tanguy Moulin-Fournier, le père de famille, n’ont fait samedi matin qu’une déclaration axée sur l’émotion du retour en France.
Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, s’était rendu à Yaoundé dans la soirée de vendredi pour les ramener. Il était accompagné de Gérard Mestrallet, PDG du groupe GDF-Suez, pour qui travaille Tanguy Moulin-Fournier, et d’une équipe médicale.
François Hollande, qui avait auparavant exprimé son “immense soulagement”, a affirmé qu’aucune rançon n’avait été versée, conformément à la doctrine que Paris avait énoncée en février.
Selon Le Monde, qui cite dans son édition de dimanche-lundi un membre de la communauté du renseignement français, les ravisseurs ont, en revanche, obtenu la libération “d’une petite dizaine de personnes détenues dans les prisons camerounaises et nigérianes“.
Les sept Français avaient été enlevés le 19 février lors d’une excursion dans la réserve de Waza, dans le nord du Cameroun, près du Nigeria où, selon les autorités camerounaises, ils avaient été transférés par leurs ravisseurs.
Avant de quitter Orly, une heure après y être arrivé, Tanguy Moulin-Fournier a parlé de son souhait de retourner vivre dès que possible au Cameroun, “un très beau pays où on se plaît beaucoup”.
Il a en outre précisé qu’ils avaient été retenus en deux endroits, d’abord “sous une bâche, sous les ronces”, pendant trois semaines, puis dans “une sorte de clairière”, sous “un arbre protecteur”.
Le groupe islamiste nigérian Boko Haram avait revendiqué l’enlèvement le 25 février et réclamait, en échange de leur libération, celle de femmes et d’enfants membres de l’organisation détenus dans les prisons nigérianes et camerounaises.


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