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Les Tinariwen ont aimé Mhamid, où ils ont récemment fait un court séjour de repérage. Et pour cause, ils savent que c’est un lieu empreint d’histoire. L’un des lieux de départ pour un voyage d’une cinquantaine de jours vers Tombouctou, au nord malien, mais aussi parce que la communauté nomade de la région est très proche de la culture Tamasheq.
Le nouveau projet, expliquent-ils, consiste à faire rencontrer la musique des Tinariwen avec les différentes cultures musicales du sud marocain : berbère, amazighe, Hassanya, Souss… Cette rencontre inédite entre les guitares Tamasheq et les traditions amazighe et saharienne sera un événement exceptionnel avec une symbolique très importante pour les populations sahariennes. «Nous sommes fiers d’accueillir nos amis Touaregs chez nous au Maroc, et nous sommes sûrs qu’ils produiront ici un album d’une énergie artistique porteuse… Leur présence apportera aussi une plus-value à notre école musicale et à notre groupe «Jeunes Tinariwen de Mhamid», explique Abdelhalim Sbai, président de l’Association Zayla, organisatrice du festival Taragalte.
Ainsi, et pour leur nouvel opus, Tinariwen souhaite prolonger une belle et fructueuse expérience que mènent depuis bien longtemps les membres du groupe.
Choisir le désert marocain est quelque part un retour à l’histoire et aux origines d’une relation séculaire. D’ailleurs, on ne saurait trouver mieux que Tinariwen pour représenter aujourd’hui et à l’échelle internationale la culture du désert et du Sahara.
Depuis maintenant plus de 15 ans, Tinariwen enregistre des albums dont le succès rayonne dans le monde entier. L’environnement propice à leur création a toujours été les grands espaces désertiques; leur premier album a été enregistré à Kidal au nord du Mali d’où est venue la majorité des fondateurs du groupe.
L’album “Imidiwan” a été enregistré à Tessalit, autre bastion de Tinariwen. Tassili tourné dans la région de Djanet en 2010 a même obtenu le Grammy Award aux Etats-Unis pour le meilleur album de musiques au monde de l’année. Quant à l’album “Emmaar” (le dernier en date), il a été enregistré dans le désert californien de Joshua Tree. Le périple s’arrête cette fois-ci dans le désert marocain, chez les populations de Mhamid El Ghizlane.