Lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre japonais, Koichiro Gemba, Mme Clinton a également plaidé pour une "transition pacifique et stable" en Corée du Nord, après le décès du dirigeant Kim Jong-Il. Les Etats-Unis et le Japon "partagent un intérêt commun dans une transition pacifique et stable en Corée du Nord, ainsi que dans la paix et la stabilité régionales", a déclaré le chef de la diplomatie US.
Mme Clinton a, par ailleurs, fait savoir que des discussions avaient commencé lundi entre les six parties aux pourparlers sur le désarmement nucléaire. Ces négociations impliquent les Etats-Unis, la Corée du Nord, la Corée du Sud, le Japon, la Russie et la Chine.
Selon les médias US, l'administration Obama prévoyait d'annoncer cette semaine un don important consistant en une aide alimentaire à la Corée du Nord, en échange d'une annonce de Pyongyang de suspendre son programme controversé d'enrichissement d'uranium. Lors d'un entretien téléphonique avec son homologue sud-coréen Lee Myung-Bak, après le décès du dirigeant nord-coréen, le président américain a réaffirmé "le ferme engagement des Etats-Unis à assurer la stabilité de la péninsule coréenne et la sécurité de notre proche allié, la République coréenne".
A l'annonce de la mort de Kim Jong-Il, le gouvernement sud-coréen est entré en état d'alerte, alors que le Conseil de sécurité national sud-coréen devait se réunir en urgence lundi.
De son côté, la Chine a annoncé mardi avoir discuté avec les Etats-Unis et la Corée du Sud de l'importance de maintenir la stabilité dans la péninsule coréenne après la mort du dirigeant nord-coréen Kim Jong-Il.
Le ministre chinois des Affaires étrangères Yang Jiechi s'est entretenu par téléphone avec le ministre sud-coréen des Affaires étrangères Kim Sung-Hwan ainsi qu'avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, a indiqué le porte-parole de la diplomatie chinoise Liu Weimin.
Ils "sont convenus qu'il était important de maintenir la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne et qu'ils conserveraient d'étroits contacts et se coordonneraient avec la Chine", a déclaré M. Liu.
La Chine s'est engagée "à faire des efforts en concertation avec toutes les parties" pour maintenir la sécurité dans la région, a-t-il ajouté. La Chine redoute plus que tout une déstabilisation en Corée du Nord qui déboucherait probablement sur un afflux de réfugiés et Pékin ne souhaite pas non plus d'évolution politique rapide chez son voisin, ont expliqué des analystes.