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Le PKK annonce sa dissolution et la fin de la lutte armée
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Expulsions de fonctionnaires français d'Algérie/ Jean-Noël Barrot : La France répondra de manière immédiate, ferme et proportionnée
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L'Ukraine affirme que la Russie a tiré plus de 100 drones malgré l'ultimatum sur une trêve
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Le calme revenu à la frontière de l'Inde et du Pakistan

L'opération "choc et effroi" en Irak a certes permis aux Etats-Unis de renverser Saddam Hussein. Mais elle leur a aussi fait perdre 4.500 soldats, coûté quelque 1.000 milliards de dollars et révélé les limites de leur puissance militaire et de leur capacité à imposer un régime démocratique au Moyen-Orient, soulignent des analystes.
Si bien qu'à l'heure des révolutions du Printemps arabe --notamment pour la plus dramatique d'entre elles en Syrie-- les décideurs à Washington cherchent à tout prix à ne pas reproduire les erreurs catastrophiques qui avaient mené à l'intervention américano-britannique en Irak en mars 2003.
Une décennie plus tard, les Etats-Unis sont de nouveau confrontés à un dictateur, le président syrien Bachar al-Assad. Après deux ans d'un conflit qui a fait plus de 70.000 morts, même les plus bellicistes aux Etats-Unis se gardent d'appeler haut et fort à armer directement les rebelles syriens, voire à imposer une zone d'exclusion aérienne.
Le président Barack Obama refuse de fournir des armes aux opposants au régime de Damas et s'en tient à une aide non létale, même si les Américains apportent dorénavant une assistance directe alimentaire et médicale à la rébellion sur le terrain.
De même pour l'Iran, et malgré l'impasse jusqu'à présent des négociations internationales sur son programme nucléaire, l'administration Obama fait tout pour éviter une action militaire et mise sur sa stratégie à "double-voie" mêlant sanctions économiques et pourparlers diplomatiques avec Téhéran.
La politique étrangère du président Obama reste marquée par le retrait d'Irak en 2011 et celui d'Afghanistan programmé pour la fin 2014.
Pour le Mali, Washington a refusé de mettre un pied dans le désert et se contente de fournir à l'armée française un appui logistique.
Les Etats-Unis ont été tout aussi satisfaits de ne pas être en première ligne en Libye en 2011, même s'ils ont été de facto les principaux contributeurs de l'opération de l'Otan pour renverser le régime Kadhafi.