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«Cinq bateaux ont quitté les eaux territoriales de Chypre hier matin vers 02H00 GMT», a indiqué à l’AFP Audrey Bomse, conseillère juridique de la flottille internationale chargée d’aide pour Gaza.
Les bateaux devraient arriver au large de Gaza le jour même après 16H00 (13H00 GMT), a-t-elle ajouté.
Mme Bomse a confirmé que deux bateaux, qui devaient rejoindre la flottille, n’ont pu le faire suite à des incidents techniques, prévoyant qu’un second convoi comprenant ces deux bateaux et le Rachel Corrie, venant d’Irlande, partirait pour Gaza en milieu de semaine, probablement mardi.
Un responsable israélien a réaffirmé samedi que la marine israélienne empêcherait, de force si nécessaire, la flottille au cas où elle tenterait de s’approcher des côtes de la bande de Gaza, soumise à un blocus strict - sauf pour les produits de première nécessité - par Israël depuis sa prise de contrôle par le mouvement islamiste palestinien Hamas en juin 2007.
«Nous sommes plus déterminés que jamais», avait indiqué pour sa part Eliza Ernshire, membre du mouvement Free Gaza qui a organisé l’opération destinée à acheminer de l’aide internationale à la bande Gaza.
Selon elle, deux des sept bateaux de la flottille ont été «délibérément endommagés». L’un a été réparé à Famagouste, dans le nord de l’île de Chypre, une zone occupée par la Turquie et non reconnue internationalement.
Le départ de la flottille, initialement prévu vendredi, avait été reporté à samedi.
L’aide de 10.000 tonnes consiste notamment en 100 maisons préfabriquées, 500 fauteuils roulants électriques ainsi que de l’équipement médical, selon les organisateurs.
Israël prévoit, si les bateaux refusent de rebrousser chemin, de les arraisonner et les diriger vers le port israélien d’Ashdod, au sud de Tel-Aviv, avant d’interpeller les militants et de les renvoyer dans leur pays.
L’organisation Free Gaza a de son côté qualifié d’«ignoble» le fait qu’Israël l’accuse de violer la loi internationale, alors qu’ils ont des «bateaux non armés transportant de l’aide humanitaire à des gens qui (en) ont désespérément besoin».