-
L’autonomisation économique des femmes au centre d'une rencontre à Errachidia
-
Assilah: Environ 400 bénéficiaires d’une caravane médico-chirurgicale
-
Riaya 2024-2025/Ouarzazate : Une caravane médicale pluridisciplinaire au profit des habitants d’Imi N’oulaoune
-
Casablanca : Lancement dimanche prochain de la 10ème édition de Sidaction Maroc
-
Don de sang: les stagiaires de l'ITA de Guercif se mobilisent pour renflouer le stock régional
Les différents intervenants à cet atelier, organisé en marge de la quatrième Consultation régionale sur l’étude relative à la Stratégie d’intervention de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine et la réhabilitation des bâtiments menaçant ruine (ANRUR) à l’horizon 2030 dans la région Béni Mellal-Khénifra, ont préconisé des mesures concrètes pour poursuivre la mise en œuvre optimale et adéquate de la loi n° 94-12 et de son décret d’application, de manière à combler le vide juridique en matière d’interventions sur les constructions menaçant ruine, de rénovation urbaine et en matière de délimitation des responsabilités des différents intervenants.
Lors de cet atelier, qui s’est déroulé en présence du wali de la région Béni Mellal-Khénifra, gouverneur de la province de Béni Mellal, Khatib El Hebil, du président du Conseil de la région, Brahim Moujahid ainsi que des gouverneurs des provinces de la région, les panélistes ont souligné que les tissus anciens urbains et ruraux constituent un patrimoine irremplaçable pour le Royaume, mettant en avant l’importance de la loi n° 94-12 en ce sens qu’elle a jeté les bases de la création l’ANRUR en tant qu’établissement public ayant pour objectif d’améliorer les conditions de vie et d’habitat des citoyens et pour la réhabilitation et la requalification des médinas, de villages ruraux, des vieux quartiers en plus des ksours et kasbahs, dont l’importance est autant culturelle que sociale et économique.
Les intervenants ont aussi rappelé l’adoption de définitions nouvelles en vertu de cette loi, telle la nouvelle définition des bâtiments menaçant ruine couvrant tous les tissus qu’ils soient nouveaux ou anciens, urbains ou ruraux, faisant remarquer que l’appréhension du phénomène reste toujours très générale et globale.
La nouvelle loi a également défini les actions de la police administrative dans la mesure où cette dernière a distingué entre des cas ordinaires et d’autres de périls éminents entraînant des modalités d’intervention différentes ou parfois donnant lieu à des mesures drastiques dans le deuxième cas en question, ont-ils expliqué.