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Les autorités ont mis leurs services de sécurité en état d’alerte afin d’empêcher tout débordement à l’occasion des festivités commémorant l’anniversaire de «la révolution du 17 février».
Les revendications vont du «bannissement des responsables de l’ancien régime» à «la chute du (nouveau) régime», en passant par la dissolution des milices armées, ou la réforme de l’enseignement supérieur.
Un tract circulant à Tripoli appelle ainsi à un «soulèvement populaire» et à la «désobéissance civile», pour «faire tomber le régime», encourageant les Libyens à faire des réserves de nourriture et de carburant, en prévision d’une paralysie du pays à partir du 15 février.
Partis de Benghazi (est), ces appels ont été relayés sur les réseaux sociaux et dans les médias par plusieurs groupes libyens, dont les partisans du fédéralisme dans l’est du pays et des organisations de la société civile. «Les appels à manifester sont justifiés par une accumulation de problèmes», a déclaré à l’AFP Mohamed al-Mufti, ancien prisonnier politique invoquant l’inflation, le coût de la vie et le chômage élevé chez les jeunes. Ce mouvement a aussi des motivations politiques avec des revendications portant sur le fédéralisme et la contestation des décisions et des choix de l’Assemblée et du gouvernement», a-t-il ajouté.
Pour Zahia Attia, militante politique, «il s’agira de sit-in et de marches de protestation pacifiques pour dénoncer l’échec de l’Assemblée nationale à réaliser des avancées dans des dossiers tels que la réconciliation nationale, la répartition des ressources, (...) et la rédaction d’une Constitution».
Craignant des débordements similaires à ceux qui ont touché l’Egypte voisine à l’occasion du deuxième anniversaire de «la révolution égyptienne du 25 janvier», les autorités ont tenu plusieurs réunions pour organiser les festivités prévues le 17 février, et surtout pour se préparer sur le plan sécuritaire aux manifestations du 15 février.