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Intervenant lors d'une conférence sous le thème "Une lecture analytique du projet de loi de Finances (PLF) 2016", ces experts ont livré leurs analyses des prévisions du PLF 2016, sur la base d'une méthodologie scientifique, notant que les dispositions dudit projet font ressortir plusieurs interrogations quant à l'efficacité du système économique actuel, notamment en matière de création de richesses, de résilience par rapport aux changements climatiques et de répercussions de la pression fiscale sur la demande intérieure et le taux d'inflation.
Dans une déclaration à la MAP, le président de l'OMPP, Réda Lhoumadi, a souligné que cette conférence vise à présenter les résultats de l'étude analytique élaborée par l'OMPP autour du PLF 2016, qui ambitionnent de rapprocher les acteurs économiques et sociaux des dispositions du PLF et de ses portées, et ce afin de livrer une critique constructive à même d'améliorer l'élaboration des prochaines lois, de mettre en place des politiques publiques efficaces, et de capitaliser sur les acquis réalisés.
Dans ce sens, l'économiste a fait savoir que les prévisions sur lesquelles se base l'élaboration du PLF 2016 sont généralement favorables, citant l'exemple d'une campagne agricole moyenne de 70 millions de quintaux, d'un prix de baril de pétrole qui devra osciller entre 55 et 61 dollars, d'une demande intérieure qui continue à soutenir l'économie nationale, d'une demande extérieure positive adressée au Maroc et d'une baisse des taux d'inflation et du déficit budgétaire, notant que le taux de croissance de 3 % prévu, reste en deçà de cette conjoncture favorable et des potentialités dont regorge le Royaume.
Il a ainsi souligné la nécessité d'ouvrir un débat approfondi qui dépasse une lecture simpliste du PLF 2016, et ce afin d'examiner le rôle des secteurs non agricoles dans la croissance économique, au moment où l'économie nationale demeure dépendante dans une large mesure de l'agriculture et de la demande intérieure, notant que le système économique national souffre de déficiences structurelles qui mettent le gouvernement face à des problèmes liés à la non maîtrise de la dette publique et à la difficulté de mise en œuvre de nombreuses politiques publiques. Les interventions ont, par la même occasion, mis en exergue les dispositions du PLF qui portent notamment sur le rééquilibrage des variables économiques conjoncturels, en relation notamment avec la maîtrise de l'inflation et du déficit budgétaire et l'amélioration de la gouvernance, qui a été prise en compte dans l'élaboration des prévisions du PLF 2016.