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A cet égard, le réalisateur Azelarab El Alaoui a relevé que les productions qui nous viennent de l'étranger n'ont rien à voir avec les valeurs de notre société et ne prennent pas en compte le quotidien de l'individu, poussant le spectateur à se sentir étranger au sein même de son pays. Il a noté que les productions égyptiennes et syriennes se sont appuyées sur la littérature locale à travers des écrivains tels que Najib Mahfoud et Gamal Ghitany en vue de porter à l'écran l'identité de leurs pays. Au Maroc, les œuvres littéraires restent peu utilisées en raison du manque de communication entre les réalisateurs et les romanciers d'une part et entre les responsables de la télévision et les réalisateurs d'autre part, a-t-il ajouté.
Pour sa part, la romancière Badia Radi a indiqué que le fond du problème réside dans le manque de communication entre le scénariste et l'intellectuel, ajoutant que de nombreuses oeuvres marocaines peuvent être transformées en productions télévisuelles. Mme Radi, membre de l'Union des écrivains du Maroc, a proposé d'ouvrir un débat national entre les sociétés de production et la société civile en vue de mettre en place des mécanismes à même de renouveler la production télévisuelle nationale. L'enseignant chercheur Fouad Souiba a, quant à lui, souligné l'importance pour le producteur de connaître le milieu social et de mobiliser les moyens nécessaires pour aboutir à des oeuvres aux standards internationaux, signalant que 85% des productions américaines sont issues de la littérature, tout comme les productions européennes qui se sont inspirées notamment des écrits de
Léon Tolsoï.