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Appel à Tunis pour intensifier les efforts de lutte contre le terrorisme et l'extrémismeLibé
Lundi 27 Juin 2022
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Plusieurs pays, dont le Maroc, ont appelé à intensifier les efforts de lutte contre le terrorisme, l'extrémisme, le crime organisé et le discours de haine, lors d'une conférence régionale organisée en Tunisie sur «La lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent : vers une approche coordonnée des droits de l'Homme dans la région Sud de la Méditerranée». A l'issue de la conférence, organisée les 22 et 23 juin dans le cadre du programme conjoint entre l'Union européenne et le Conseil de l'Europe pour le renforcement de la coopération régionale dans les domaines des droits de l'Homme, de l'Etat de droit et de la démocratie, les participants ont adopté «une approche intégrée de protection des droits de l'Homme dans la lutte contre le terrorisme, l'extrémisme violent, le crime organisé et le discours sur la haine». A cet égard, ils ont souligné l'importance de promouvoir et de protéger les droits de l'Homme en luttant contre le crime organisé, la corruption, la traite des êtres humains, la violence à l'égard des femmes, des filles et des enfants, ainsi que le blanchiment d'argent qui contribue directement ou indirectement au financement du terrorisme. Les participants ont également appelé à l'intégration des normes du Groupe d'action financière (GAFI) dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme et dans les programmes et efforts de lutte contre le terrorisme, l'extrémisme violent et la criminalité transnationale organisée. Ils ont, par ailleurs, mis l’accent sur la nécessité de revoir et développer les cadres législatifs et institutionnels dans les pays méditerranéens, à la lumière des normes internationales de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, d’appliquer les sanctions en vigueur et de prévenir l'utilisation abusive des organisations à but non lucratif dans les pays du Sud dans le financement du terrorisme. Ils ont recommandé ainsi de prendre des mesures préventives pour protéger ces organismes qui pourraient être utilisés à mauvais escient dans de tels crimes, et d'établir des normes et des contrôles objectifs pour garantir que les efforts de lutte contre le terrorisme, l'extrémisme violent et les discours de haine ne se transforment pas en prétexte pour limiter les droits à la liberté d'opinion et d'expression et au pluralisme du discours médiatique. D’autre part, les conférenciers ont appelé au renforcement de la coopération et de la coordination entre le Conseil de l'Europe etles pays du Sud de la Méditerranée, en renforçant la mise en œuvre du "Programme de consolidation de la coopération régionale dans le domaine des droits de l'Homme, de l'Etat de droit et de la démocratie dans le Sud de la Méditerranée (Programme Sud)", et en prenant des mesures de lutte contre le terrorisme sans imposer des restrictions sur la société civile, reconnaissant que l'absence d'une définition internationale du terrorisme et de l'extrémisme présente un défi à tous les acteurs face à ce fléau. Lors de cette rencontre, il a été procédé également à l’adoption de "L'approche des droits de l'enfant visant à protéger les enfants dans le contexte de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent, notamment en respectant les obligations des Etats en vertu de la Convention relative aux droits de l'enfant et de ses protocoles annexes, des Conventions de Genève et leurs protocoles et considérer les enfants comme des victimes de graves violations des droits de l'Homme et du droit international humanitaire". Dans cette même veine, les participants ont insisté sur le respect de la dignité de l'enfant et la priorisation de son intérêt supérieur par rapport à toute autre considération, appelant à prendre en compte la situation des enfants non accompagnés, à répondre à leur besoin de soins et de protection et à éviter leur détention dans des camps, des prisons ou des centres. Ils ont de même signalé l'importance de prendre les mesures nécessaires qui s'imposent pour faciliter l'accès de l'enfant au droit au regroupement familial et de considérer le retour familial comme la meilleure option pour l'enfant en toutes circonstances, y compris lorsque l'un ou les deux parents purgent une peine de prison. Cette conférence, organisée en partenariat avec la Commission nationale de lutte contre le terrorisme en Tunisie (CNLCT) et la Haute Instance de la communication audiovisuelle en Tunisie (HAICA), vise à accompagner la dynamique régionale de lutte contre l'extrémisme violent et sa prévention, jetant ainsi les bases d'un programme régional de formation pour les professionnels dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, dans le cadre du programme de formation des spécialistes des droits de l'Homme du Conseil de l'Europe. Elle tend également à mettre en place des programmes de formation pour les représentants de la CNLCT, de la HAICA et de l'organisation "Pas de paix sans justice", ainsi que pour des représentants du Maroc, de l'Egypte, de la Jordanie, du Liban, de la Libye, et des experts et représentants du Conseil de l'Europe. La conférence a connu la participation de Pilar Morales, cheffe du Bureau du Conseil de l'Europe à Tunis et coordinatrice de la politique de voisinage avec le Sud de la Méditerranée, du rapporteur spécial des Nations unies sur la lutte contre le terrorisme et les droits de l'Homme, ainsi que des ambassadeurs des Etats membres du Conseil de l'Europe, des représentants des pays du sud de la Méditerranée et du représentant de la Ligue des Etats arabes en Tunisie.
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