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Quand Gad Elmaleh se livre : Entre rires, émotions et attachement profond au Maroc
Ce long métrage de suit le parcours d'une femme de 35 ans, hantée par une enfance déchirée par cet exil forcé qui a séparé de nombreuses familles maroco-algériennes.
L'héroïne, qui avait douze ans lorsqu'elle a été expatriée avec son père, laissant sa mère seule en Algérie, a grandi avec une obsession: revenir en Algérie et retrouver sa mère.
Sans papiers, Hénia mène une vie difficile et peine en silence, à l'instar de plusieurs Marocains victimes de cette expulsion. En effet, elle ne cherche pas à regagner l'Algérie pour l'amour du pays mais pour retrouver à nouveau sa famille.
A la fin du film, on l'entend dire: "L'Algérie nous a tout pris. Elle n'est pas mon pays. Mon pays est ma mère".
Ce long métrage est un devoir de mémoire et une façon de faire connaitre cette page de l'histoire tournée sans être lue, dont les souffrances endurées par des milliers de personnes restent des plaies béantes.
Il s'agit, aussi, d'un retour sur une phase sombre qui a laissé chez les Marocains expulsés un traumatisme, un sentiment d'injustice profond et des stigmates.
Dans ce film, la réalisatrice de "L'amante du Rif" et "Les yeux secs", Narjiss Nejjar, interpelle la mémoire et sensibilise sur le calvaire vécu par 350.000 personnes expulsées, qui constitue une violation flagrante des droits de l'Homme et du droit international humanitaire.
Le film est interprété par les acteurs Aziz El Fadili , Avishay Benazra et Julie Gayet. Il s'agit d'une coproduction franco-marocaine (Moon&Deal et La Prod), qui a reçu des subventions du Maroc et du Doha Film Institute.