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Dans ses observations, il ne précise toutefois pas quelle pourrait être cette solution, mais il faut pour cela une «volonté politique forte» des parties et de l'ensemble de la communauté internationale, indique Antonio Guterres.
En regrettant un «manque de confiance» de chaque partie dans «la volonté de l'autre de s'engager sérieusement et équitablement dans le processus», le secrétaire général reconnaît qu’«établir la confiance prend du temps».
Mais tous peuvent y contribuer. «J'exhorte les parties à montrer activement des gestes de bonne foi démontrant leur volonté de faire des progrès», dit-il.
«Le coût du conflit … en termes de souffrance humaine, de manque de perspectives pour les jeunes et de risques sécuritaires est trop élevé pour être accepté», estime-t-il.
Le secrétaire général demande au Conseil de sécurité un renouvellement du mandat de la MINURSO qui arrive à échéance fin avril. Il se garde d'évoquer sa durée alors que les Etats-Unis imposent des prolongations de six mois en six mois depuis avril 2018 afin de faire pression sur les parties.
Il indique dans le même temps avoir proposé à l'Assemblée générale de l'ONU un budget pour la MINURSO de 56,4 millions de dollars pour la période allant du 1er juillet au 30 juin 2020. Le budget des opérations de paix de l'ONU est adopté chaque année en juin.
La MINURSO compte 235 employés et garantit un cessez-le-feu dans cette région depuis 1991.