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"Une délégation d'Ansar Dine est venue aujourd'hui (mardi) remettre une plateforme politique au médiateur", a indiqué à l'AFP cette source.
Le contenu de ce document d'une trentaine de pages n'a pas été révélé, pas plus que la composition de la délégation, qui a quitté le jour même le Burkina Faso. Ansar Dine (Défenseurs de l'islam) est l'un des groupes islamistes armés dominant le nord du Mali depuis juin, avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).
Ce mouvement, surtout composé de Touareg maliens, est engagé dans des discussions depuis plusieurs mois avec le président Compaoré, médiateur pour la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), ainsi qu'avec l'Algérie, l'autre pays médiateur.
Sous l'influence de ces deux pays, Ansar Dine a officiellement renoncé à imposer la charia (loi islamique) dans tout le Mali, mais a exigé de pouvoir continuer à le faire dans les zones sous son influence dans le Nord malien, et s'est dit prêt à négocier avec Bamako.
Le 20 décembre, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une résolution approuvant le déploiement d'une force armée internationale au Mali pour déloger les islamistes armés. Aucun calendrier précis n'a toutefois été décidé pour ce déploiement, programmé par étapes selon les Nations unies, qui ont aussi appelé au dialogue avec les groupes armés rejetant le terrorisme et la partition du pays.
AFP