André Azoulay : La culture, un levier de développement et de création de richesses à Essaouira

Mardi 22 Mars 2016

La culture constitue un important levier de développement et de création de richesses à Essaouira, a affirmé, samedi à la Cité des alizés, André Azoulay, président fondateur de l'Association Essaouira Mogador. Intervenant à une rencontre dans le cadre de la Biennale de Marrakech (MB) organisée sous le thème "Essaouira ville de culture : impacts  socio-économiques", M. Azoulay a mis en relief l'initiative d'étendre la MB à la ville d'Essaouira, ce qui ne manquera pas d'avoir un impact positif sur le rayonnement artistique et culturel de la Cité des alizés. "2016 sera une année historique pour la ville d'Essaouira avec la programmation et le lancement de plusieurs projets à caractère culturel", a dit M. Azoulay qui a annoncé dans ce contexte le lancement prochain de "la Cité des arts, du patrimoine et de la culture" à Essaouira.  Etendue sur 4 ha, cette infrastructure culturelle unique dans la rive Sud de la Méditerranée nécessitera près de 500 MDH, a fait savoir M.Azoulay. Il a, en outre, fait observer que Essaouira est depuis toujours et restera une ville de l'art, de la musique et de la culture, relevant le rôle important de l'art dans la consécration de la cohabitation et du vivre-ensemble à l'instar de ce qui se fait à Essaouira. Pour la prochaine édition de la MB, la priorité doit être accordée aux artistes qui vivent et travaillent à Essaouira, a-t-il dit.
Le président exécutif de la MB, Mohamed Amine Kabbaj, a pour sa part, relevé les relations fortes qui unissent Marrakech et Essaouira, qui ont incité tout naturellement à prolonger la MB à Essaouira.  Il a par ailleurs, souligné que la Cité des alizés est promise à un bel avenir où la culture joue un rôle de premier plan, notant que le Maroc est devenu un épicentre de l'art au niveau international. Le gouverneur de la province d'Essaouira, Jamal Makhtatar, a relevé de son côté, que le programme de mise à niveau de cette ville ainsi que l'organisation de festivals devenus célèbres ont un impact socioéconomique certain sur la ville, appelant à mettre en place un Fonds de soutien à la culture et aux manifestations culturelles et artistiques organisées dans cette ville.
D'autres intervenants ont noté qu'au Maroc, l'art est vivant et il n'y a pas de rupture entre l'art et la vie, estimant qu'il est temps d'institutionnaliser la culture à travers la création de musées et d'écoles de peinture, de musique et d'art moderne à Essaouira.


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