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"Cette réalité donne tout sens à l’esprit et l’école d’Essaouira", a précisé M. Azoulay dans un entretien accordé à la MAP, en marge de la 19ème édition du Festival Gnaoua et musiques du monde.
Les maâlems gnaouis veillent sur cette résilience souirie et marocaine face à l’archaïsme et aux théories scélérates du choc de nos cultures ou de nos civilisations, a souligné M. Azoulay.
"C’est le miracle du Festival gnaoua et musiques du monde d’Essaouira et c’est cette alchimie gnaouie qui crée cette proximité et la singularité de cette capillarité qui donne sa place à tout un chacun, comme dans une sorte de ballet minutieusement réglé par les maâlems et leurs invités venus du monde entier pour les écouter", a-t-il tenu à relever.
Selon M. Azoulay, le Festival de gnaoua est emblématique de ce que le Maroc représente de plus profond et de plus universel dans son authenticité, sa diversité et sa capacité de proposer à tous les autres cette agora souirie de la grande fête de la musique. Et d’ajouter que le temps n’érode pas cette passion, assurant que les années n’auront laissé aucune ride sur le visage de ce festival qui ne ressemble à aucun autre.