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L'ONG de défense des droits humains a répertorié depuis novembre au moins dix personnes arrêtées et condamnées à des «peines sévères»
L'ONG rappelle ainsi les cas de deux youtubeurs condamnés à trois et quatre ans de prison.
Les condamnations d'un lycéen à trois ans de prison, d'un jeune rappeur à quatre ans ou encore les poursuites engagées contre le journaliste Omar Radi pour avoir critiqué un juge sont aussi listées par Amnesty.
Les autorités marocaines «devraient abandonner les charges et libérer toutes les personnes poursuivies et condamnées pour avoir simplement exercé leur droit à la liberté d'expression», a déclaré Heba Morayef, directrice régionale pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à Amnesty International, citée dans le communiqué.
Elles devraient aussi «cesser d'utiliser les dispositions archaïques du Code pénal pour criminaliser la liberté d'expression», a-t-elle ajouté.
Début février, l'ONG Human Rights Watch (HRW) avait elle aussi fait état d'une campagne contre des internautes «qui n'ont fait qu'exprimer pacifiquement des opinions critiques».
Une campagne baptisée #freekoulchi («libérez-les tous») a récemment été lancée sur Facebook et Twitter pour dénoncer les sanctions judiciaires contre des voix critiques.
Questionné à ce sujet, le porte-parole du gouvernement Hassan Abyaba avait affirmé en janvier que «la situation des droits humains ne connaît aucune régression au Maroc», appelant «à distinguer ceux qui s'expriment librement de ceux qui commettent des délits réprimés par la loi».
Idem pour le chef du gouvernement, Saad Dine Otmani, qui avait affirmé en décembre dernier devant la Chambre des conseillers que notre pays « a réalisé des avancées considérables dans le domaine de la protection des droits de l’Homme », que « la justice est indépendante du pouvoir exécutif et qu’il faut respecter ses verdicts » et que « le gouvernement n’assume aucune responsabilité dans les décisions prises par la justice ».