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Dans ce sens, elle a exigé des autorités algériennes de "mettre fin à ces procès contre les défenseurs des droits humains, les militants du Hirak et garantir les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique à la veille des élections législatives de juin". L’organisation Non Gouvernementale a aussi appelé les autorités algériennes à abandonner incessamment toutes les charges retenus à l’encontre des défenseurs des droits humains, notamment Kaddour Chouicha, Djamila Loukil et Said Boudour, ainsi que 12 autres militants du Hirak qui encourent tous la peine de mort ou de longues peines de prison sur la base de "fausses accusations" de "participation à une organisation terroriste" et "complot contre l’Etat" en lien avec leur participation à des manifestations pacifiques. D'après Amnesty international, les lourdes accusations reposant sur des "allégations" qui lient les trois défenseurs des droits de l’Homme au mouvement politique islamiste illégal de Rachad, qui vise selon l’ONG a "discréditer le Hirak".
La chambre d’accusation près le tribunal d’Oran décidera ce mardi si les trois mis en cause, qui réfutent toute appartenance à cette organisation, resteront en liberté en attendant la programmation de leur procès, où dans le cas contraire, ils seront placés en détention provisoire, allant jusqu’à 16 mois d’emprisonnement, indique le communiqué. Par ailleurs, l’ONG dénonce une intensification alarmante des arrestations et répressions envers les militants du Hirak, avec au moins 44 manifestants mis sous mandat de dépôt et poursuivis pour avoir participé à des manifestations pacifiques le 14 mai. Au total, au moins 124 militants sont actuellement détenus en Algérie en raison de leur participation aux manifestations, selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), un observatoire local.