Le quotidien "Liberté" fait état, pour sa part, de deux militaires blessés. Les terroristes dont le nombre n'a pas été précisé se sont emparés des armes des "patriotes" une fois leur forfait accompli, ajoute "Liberté". Ces informations n'ont pas encore été confirmées de source officielle.
Par ailleurs, le journal "El Khabar" rapporte que trois agents de la police communale ont été blessés par l'explosion d'une bombe artisanale lors d'une patrouille à Erraguen, un hameau dans le massif des Babors entre les départements de Sétif et Jijel (300km à l'est d'Alger).
Ces attentats surviennent trois jours après l'explosion d'une bombe artisanale qui a tué un chauffeur de taxi et son passager près d'Aïn-Zaouia, à 35km au sud de Tizi-Ouzou (100km à l'est d'Alger). En janvier dernier, deux officiers supérieurs de l'armée, dont le commandant de la région militaire de Béjaïa, avaient été tués près de Tazmalt (120km au sud-ouest de Béjaïa), non loin du massif d'Akfadou, zone de repli des membres du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), rebaptisé depuis 2006 Al-Qaïda au Maghreb islamique.
C'est dans cette région qu'a été tué en 2004 l'émir national du GSPC, Nabil Sahraoui. Régulièrement, les terroristes, en manque de logistique, ciblent des sociétés de gardiennage pour récupérer des armes, selon les observateurs. Fin octobre dernier, six agents d'une société chargée de la sécurité d'un chantier du groupe canadien d'ingénierie SNC-Lavalin avaient été tués dans une embuscade près de Tizi-Ouzou.