
Malgré les dénégations des autorités israéliennes au sujet de leur intention de porter atteinte à la Mosquée Al Aqsa, tout en prétendant que les informations à ce propos sont sans fondement, il reste que la réalité révèle autre chose.
En effet, la Knesset, le Parlement israélien, a abrité dernièrement une réunion à laquelle ont assisté des extrémistes parmi ceux qui appellent à la reconstruction du temple de David détruit en lieu et place des décombres de la Mosquée Al Aqsa, des parlementaires et des représentants des colons.
La rencontre de la Knesset s’est tenue sous le slogan : «La prière juive sur le mont Jérusalem, l’ordre religieux, la réalité et le rêve… ».
En attendant de réaliser leur rêve (sic), les extrémistes demandent que la police les laisse prier en toute liberté sur l’esplanade de la Mosquée Al Aqsa.
Il est à noter que l’organisation d’Al Aqsa pour le waqf et le patrimoine a remarqué ces derniers temps une recrudescence des activités des extrémistes et particulièrement l’intensification des entraînements en vue de la reconstruction du temple de David.
Ces préparatifs se déroulent en concomitance avec l’envahissement presque quotidien des colons de l’esplanade de la Mosquée Al Aqsa pour accomplir leurs rites religieux en plus du creusement de fondations dans les environs de ce lieu saint jusqu’à en faire une véritable cité pour touristes.
De même, plusieurs organisations juives ont entrepris ces derniers temps la distribution de milliers de documents sous forme de disquettes, plaquettes et autres supports comprenant des photos, des plans du temple de David, des indications sur sa reconstruction.
La réunion des extrémistes juifs à la Knesset est venue couronner et officialiser leurs activités pour réaliser leur utopie.
Les autorités israéliennes se trouvent ainsi prises en flagrant délit de mensonge. Le Premier ministre Benyamin Netanyahu ne pourra plus prétendre que le danger encouru par la Mosquée Al Aqsa n’est qu’une illusion et une provocation manifeste contre l’Etat hébreu.
On comprend alors les réactions d’indignation des responsables arabes qui se font jour et qui demandent aux instances internationales d’intervenir pour arrêter la folie des extrémistes juifs, bénéficiant de la bénédiction tacite du gouvernement israélien de droite. C’est le cas du Roi Mohammed VI, président du Comité Al Qods.