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Morsi et 14 autres dirigeants de la confrérie des Frères musulmans sont jugés au Caire pour incitation au meurtre et à la torture de manifestants devant le palais présidentiel Etihadeya en décembre 2012.
Les raisons pour lesquelles l'audience a été reportée n'ont pas été clairement établies à ce stade.
La chaîne Nile TV explique que le juge a pris sa décision pour contraindre Morsi à comparaître dans un uniforme de prisonnier; une autre chaîne publique ainsi que la radio indiquent pour leur part que le procès a été ajourné parce que les accusés perturbaient l'audience en chantant.
Morsi et ses coaccusés sont passibles de la peine de mort ou de la réclusion criminelle à perpétuité. L'acte d'accusation se réfère à la mort de dizaines de personnes lors d'affrontements entre Frères musulmans et opposants qui protestaient contre un décret étendant les pouvoirs de Mohamed Morsi, élu six mois plus tôt.
M. Morsi doit répondre avec 14 co-accusés de la mort d'au moins sept manifestants lors de heurts devant son palais présidentiel au Caire le 5 décembre 2012.
Pour ce procès, la première apparition publique du premier chef d'Etat élu démocratiquement en Egypte depuis sa déposition, le juge Youssef a interdit l'utilisation de caméras, de matériel d'enregistrement et de téléphones à l'intérieur du tribunal.
M. Morsi était arrivé le matin en hélicoptère au tribunal qui siège au sein de l'Académie de police, dans un quartier de l'est du Caire.
Il s'agit de la même salle d'audience où l'ex-président Hosni Moubarak, contraint au départ début 2011 au terme d'une des révoltes populaires du Printemps arabe, est jugé aussi pour son implication présumée dans le meurtre de manifestants.
De nouvelles violences sont à redouter car le nouveau pouvoir mis en place par l'armée réprime dans le sang les manifestations pro-Morsi depuis le 14 août, quand policiers et soldats ont tué des centaines de partisans du président déchu en dispersant leurs sit-in au Caire.
Depuis, plus d'un millier de manifestants ont été tués et plus de 2.000 Frères musulmans arrêtés, dont leurs principaux leaders, jugés comme M. Morsi notamment pour "incitation au meurtre".
M. Morsi encourt la peine de mort dans ce procès.