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Le Festival Tafsut du Maghreb Amazigh Cinéma, qui s’est récemment clôturé à Tafraout a consacré le jeune cinéaste Ahmed Baidou. La palme du meilleur film est revenue à son long métrage «Addour» (L’honneur) où il effectue un voyage cinématographique historique à l'ère de la résistance du Maroc sous emprise française. Ce long-métrage (85 min), dont le tournage s'est déroulé à Ouarzazate, retrace en effet l'histoire de la résistance dans les années 30 et aborde les manœuvres de Zaid Ouhmad, héros de la bataille Baddou en 1934, qui s'est engagé dans une lutte contre les colons français venant envahir les territoires des tribus d'Ait Atta, au sud-est du Maroc. Pour ce film, Ahmed Baidou s'est entouré d'un casting de renom. Ainsi, le résistant est interprété par l'acteur Abdellatif Atef, alors que le rôle du narrateur Said Ouhmad est incarné par Hassan Alioui. Pour sa part, Aicha Haddou, qui a raconté l'histoire du résistant, est interprétée par Latefa Ahrrare. Le casting comprend également d'autres artistes à l'instar de Lahoucine Bardaouz, Enrico Mattaroccia, ou encore Anas Elbaz.
«La réalisation de ce film, qui est une adaptation d'un livre sur la mémoire collective de la région, a été «un défi» pour toute l'équipe en l'absence d'archives militaires détaillés qu'ils soient marocains ou français», explique le cinéaste. «S'y ajoutent également la difficulté d'accès à ces archives, l'écriture et l'adaptation du scénario et l'usage de la langue amazighe», souligne-t-il. Et d’ajouter: «C'est un honneur pour moi, pour toute l'équipe et les gens qui ont travaillé sur cette œuvre».
Concernant le cinéma amazigh, Ahmed Baidou explique dans un entretien accordé à Libé que «beaucoup de choses sont en train de bouger. Les nouveaux réalisateurs de ce cinéma ont adopté une nouvelle approche, car ils ont étudié le cinéma, profité des expériences des autres, et tiré les leçons de l’expérience des pionniers». «Aujourd’hui, les choses ont beaucoup changé. On a les moyens pour faire du vrai cinéma amazigh. Mais encore faut-il que la tutelle du secteur lui donne l’impulsion souhaitée pour qu’il aille de l’avant», précise ce réalisateur, natif du paisible village de Mirletf dans la province de Sidi Ifni. Pour ce qui est de l’évolution du 7ème Art marocain, le jeune homme est catégorique: «Le cinéma marocain est actuellement sur la bonne voie», dit-il. «Lors des années 70 et 80, on faisait deux à trois films par an. Aujourd’hui, on arrive à en faire une vingtaine. C’est donc là un très bon signe de vitalité. En plus, les jeunes réalisateurs donnent un nouveau souffle au cinéma marocain. Il y a donc une nouvelle dynamique et tout cela est très encourageant», conclut-il
Il est enfin à rappeler qu’Ahmed Baidou a déjà signé plusieurs films en tant que réalisateur et/ou cadreur et qui vont du court au long métrage, en passant par le film documentaire, sans oublier des émissions telles que «Alam Assinima», «Achacha Al Koubra», «Chououn amazighiya» ou la série documentaire à succès «Amouddou»… Plusieurs prix sont venus récompenser son travail, dont notamment le Prix national de la culture amazighe (IRCAM), catégorie cinéma, le Prix du meilleur court métrage du Festival international du film oriental de Genève, le Prix du jury du Festival du court métrage de Sebou à Kénitra, le Grand prix du Festival Issni N’ourgh d’Agadir, le Prix de la meilleure réalisation du Festival de Ouarzazate, le Grand prix du Festival de Martil, ou encore le Prix du jury au Festival national du film.
«La réalisation de ce film, qui est une adaptation d'un livre sur la mémoire collective de la région, a été «un défi» pour toute l'équipe en l'absence d'archives militaires détaillés qu'ils soient marocains ou français», explique le cinéaste. «S'y ajoutent également la difficulté d'accès à ces archives, l'écriture et l'adaptation du scénario et l'usage de la langue amazighe», souligne-t-il. Et d’ajouter: «C'est un honneur pour moi, pour toute l'équipe et les gens qui ont travaillé sur cette œuvre».
Concernant le cinéma amazigh, Ahmed Baidou explique dans un entretien accordé à Libé que «beaucoup de choses sont en train de bouger. Les nouveaux réalisateurs de ce cinéma ont adopté une nouvelle approche, car ils ont étudié le cinéma, profité des expériences des autres, et tiré les leçons de l’expérience des pionniers». «Aujourd’hui, les choses ont beaucoup changé. On a les moyens pour faire du vrai cinéma amazigh. Mais encore faut-il que la tutelle du secteur lui donne l’impulsion souhaitée pour qu’il aille de l’avant», précise ce réalisateur, natif du paisible village de Mirletf dans la province de Sidi Ifni. Pour ce qui est de l’évolution du 7ème Art marocain, le jeune homme est catégorique: «Le cinéma marocain est actuellement sur la bonne voie», dit-il. «Lors des années 70 et 80, on faisait deux à trois films par an. Aujourd’hui, on arrive à en faire une vingtaine. C’est donc là un très bon signe de vitalité. En plus, les jeunes réalisateurs donnent un nouveau souffle au cinéma marocain. Il y a donc une nouvelle dynamique et tout cela est très encourageant», conclut-il
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