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Ces nouvelles mesures visent à renforcer le quatrième train de sanctions contre la République islamique adoptées mercredi dernier par le Conseil de sécurité de l'Onu.
Les Etats-Unis ont ajouté à leur «liste noire» une 16e banque iranienne, la Banque postale d'Iran, contrôlée par l'Etat iranien, ainsi que cinq compagnies maritimes servant de sociétés-écrans pour contourner de précédentes sanctions à l'égard de la compagnie nationale et enfin les commandements des Gardiens de la révolution chargés de l'armée de l'air et des missiles.
Les transactions depuis les Etats-Unis sont interdites avec les entreprises inscrites sur cette liste et les avoirs qu'elles pourraient posséder sous juridiction américaine sont gelés.
Le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner a déclaré lors d'un point de presse que des mesures supplémentaires visant à accroître la pression financière sur Téhéran seraient prises au cours des prochaines semaines. «Nous continuerons à cibler le soutien iranien à des organisations terroristes. Nous continuerons à nous concentrer sur les Gardiens de la révolution», a-t-il indiqué.
«Et nous continuerons à mettre en évidence les efforts de l'Iran pour échapper aux sanctions internationales», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, l’Iran s’est déclaré prêt à reprendre les négociations sur son programme nucléaire avec les grandes puissances à certaines conditions
«Nous sommes prêts à reprendre les discussions avec eux (...) mais nous avons des conditions qui seront présentées prochainement», a déclaré le Président Mahmoud Ahmadinejad lors d'une allocution télévisée.
Il a tenu ces propos alors que la haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères, Catherine Ashton, a invité cette semaine le principal négociateur iranien sur le nucléaire, Saïd Jalili, à des discussions sur le programme nucléaire controversé de Téhéran.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a infligé la semaine dernière un quatrième train de sanctions à la République islamique pour condamner la poursuite de son programme d'enrichissement d'uranium jugé suspect. «Nous ne nous écarterons pas d'un pouce de notre voie nucléaire du fait des sanctions», a ajouté le président iranien. A noter d’autre part que les pays occidentaux ont critiqué l'Iran sur son bilan en matière de droits de l'Homme, mardi, après une tentative de Téhéran et de ses alliés musulmans de bloquer la lecture d'une déclaration commune au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. Les Etats-Unis et la Norvège ont pressé l'Iran de respecter ses engagements pour améliorer la situation des droits de l'Homme sur son territoire, rédigeant une déclaration qui a obtenu le soutien des 27 pays membres de l'Union européenne et de plus d'une vingtaine d'autres Etats. Au total, 56 pays l'ont appuyée, ce qui constitue moins d'un tiers des pays membres de l'ONU. La déclaration, lue par l'ambassadrice de Norvège Bente Angell-Hansen, fait état de l'inquiétude face à l'«absence de progrès dans la protection des droits de l'Homme en Iran», surtout depuis la vague d'arrestations et la répression contre les dissidents qui ont suivi la réelection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin 2009.