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La GB a été la seule à avoir fait sienne cette revendication séparatiste, mais elle a été confrontée à une vive opposition de la part du Club des amis du Sahara regroupant la France, l’Espagne, les Etats-Unis, la Chine et la Russie. Un précédent projet de résolution, élaboré par les Américains, de commun accord avec le Club, avait exclu l’extension du mandat de la Minurso à la question des droits de l’Homme, jugée contraire à la vocation des missions de paix mandatées par l’ONU à travers le monde. « Chacun sait qu’il ne s’agit là que d’une manoeuvre séparatiste pour entraver les efforts inlassables déployés par la communauté internationale pour trouver une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable au conflit », estime un observateur, analysant la résolution 1920. Manoeuvre dénoncée avec vigueur par le Conseil de sécurité. « La consolidation du statu quo n’est pas acceptable à long terme », avertit le Conseil de sécurité, dans une allusion à peine voilée à la tentative de la partie adverse pour étouffer la dynamique des négociations. « Il est essentiel d’enregistrer des progrès dans ces négociations », souligne le même Conseil, qui a décidé de proroger d’une année de plus le mandat de la Minurso. En se félicitant de ce que Hany Abdel-Aziz ait été nommé Représentant spécial du Secrétaire général pour le Sahara et chef de la Minurso, le Conseil a affirmé que les accords militaires de cessez-le-feu conclus avec cette mission doivent être pleinement respectés. Le Polisario a menacé dernièrement de « revoir » ses relations avec la Minurso. Par cette menace, il voulait faire chanter le SG de l’ONU qui a appelé à un recensement de la population de Tindouf. Une menace qui dénote en effet un degré élevé de désespoir chez la junte séparatiste, accusée de détourner l’aide humanitaire internationale. Le recours au langage de la menace n’est pas nouveau de la part d’un front à la dérive, incapable d’apporter, en dehors de la gesticulation et du verbiage, une alternative réaliste à un conflit qui ne peut se prolonger à l’infini.