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Adil Belhajjam dit préférer travailler de cette manière. "Je préfère préparer chaque single de manière à ce qu'il soit bien élaboré plutôt que de travailler sur des albums, ce qui n'empêche pas que ces singles soient par la suite contenus dans un même album bien ficelé", a-t-il précisé.
Perfectionniste comme il est, il préfère élaborer lui-même ses chansons et parfois ses compositions et ce, pour bien cerner le style qu'il entend développer. "Certes, dit-il, la scène de la chanson est pleine de paroliers mais je préfère écrire mes propres chansons pour rester dans le style que j'aime".
Il s'est d'autre part illustré en tant qu'animateur et présentateur. Son émission "Binatna" a réalisé un grand succès du fait qu'elle a su créer un genre nouveau de relations avec les auditeurs en traitant de sujets aussi sérieux qu'importants.
Mais il continue à espérer intégrer le cinéma tout en manifestant un grand intérêt pour l'animation. Certes, il a pris part à des séries télévisées mais le 7ème art reste un grand objectif pour lui. Pour son âge, relativement jeune, Adil Belhajjam aura quand même roulé sa bosse, comme on dit. Il a passé un certain temps au Moyen-Orient pour tenter de se frayer un chemin sur la scène de la chanson, mais l'appel du pays a été plus fort et il a dû retourner au bercail.
"Je voulais tenter une nouvelle expérience, souligne-t-il, mais après avoir passé quelque temps en tant qu'immigré, j'ai dû retourner au Maroc, car je suis trop attaché au pays et à la famille", a-t-il avoué.
Il faut dire qu’Adil Belhajjam possède plusieurs talents à la fois et tente d'en tirer un maximum de plaisir, d'abord, et de profit, ensuite. Ce profit est plutôt moral car plus d'une fois, il a travaillé pour le plaisir sans contrepartie.
D'autre part, Adil tient à préciser quant à son rôle dans le casting de "Arab idol”. “On a fait appel à moi pour donner un coup de main au niveau de la présélection, car il y avait plus de 800 candidats. Mais je n'ai jamais prétendu faire partie du jury. Comment cela pourrait arriver alors que parmi le jury il y avait de grands noms comme Ragheb Alama".
Et comme il est de ceux qui cultivent la modestie, il pense que l'artiste doit être humable et cultivé pour pouvoir répondre aux attentes du public."L'artiste doit donner l'exemple et se dévouer dans le travail. L'amour de l'art doit primer sur des considérations matérielles", a-t-il soutenu.
Une expérience assez riche qui promet davantage de surprises.
Peut-être que des réalisateurs devraient-ils penser à ce jeune qui continue certes à se chercher mais qui semble sûr de vouloir réussir une carrière artistique.