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Agozino a ajouté, dans une déclaration à la chaîne d'information marocaine M24, que l'émission de la chaîne publique française intitulée «En 5 minutes» a été entachée d’une succession d'erreurs professionnelles et de graves dérapages au sujet de la réalité du conflit régional autour du Sahara marocain.
L'expert et journaliste argentin a réfuté ces allégations, rappelant que le Sahara a toujours été une terre marocaine et une partie intégrante du royaume et qu’il n’était pas terra nullius avant la colonisation espagnole, comme le prétend la chaîne française. Il en veut pour preuve l'existence de relations de Baiya entre les tribus du Sahara et les sultans du Maroc, rappelant que lorsque l'Espagne a quitté le territoire, elle l'a rendu à son véritable et légitime propriétaire, qui est le Maroc.
Il a souligné que le conflit sur le Sahara, créé de toutes pièces par l'Algérie, remonte à l'époque de la guerre froide, ajoutant que l'Algérie et le polisario empêchent par tous les moyens le recensement des séquestrés dans les camps de Tindouf au sud de l’Algérie, qui ne sont pas des "réfugiés" comme l'affirme France 24, parce que le seul souci du polisario et de ses parrains est le détournement de l'aide humanitaire qui est écoulée sur les marchés d’Afrique subsaharienne, comme cela avait été dénoncé par de nombreuses organisations internationales, notamment européennes.
Evoquant l’initiative d'autonomie présentée par le Maroc depuis 2007 pour mettre fin au conflit, l'expert argentin s'est demandé comment «France 24» pouvait-elle tomber dans le déni professionnel en qualifiant le plan marocain "d'ambigu", passant sous silence, de manière préméditée, ce que toute la communauté internationale considère comme un plan «sérieux et crédible», étant la seule initiative viable qui peut mettre un terme à ce conflit régional.
Agozino a aussi déploré que la chaîne française passe sous silence le fait que la véritable partie au conflit est l'Algérie, qui finance, arme, forme et assure la couverture diplomatique et le renseignement au profit du Polisario, voire la fourniture des drones iraniens, qui selon des médias américains, auraient été livrés à l’entité séparatiste via l'Algérie, ajoutant que le polisario traine un lourd passif terroriste derrière lui et constitue une menace directe pour la paix et la stabilité, non seulement pour l'Afrique du Nord, mais aussi pour la rive nord de la Méditerranée, prévient l'expert argentin.
Il s’est aussi interrogé que si l'Algérie mène toutes ces actions hostiles contre le Maroc et son intégrité territoriale et ferme son espace aérien et ses frontières, alors comment la chaîne française ne peut-elle pas la considérer comme une partie principale au conflit?
De l'avis de l'expert argentin, la bourde de «France 24», chaîne officielle française, s'inscrit dans le contexte des basculements géopolitiques qu'a connus la question du Sahara marocain après le soutien américain à la souveraineté du Maroc sur le Sahara et la décision espagnole favorable à la proposition d’autonomie comme seule solution réaliste à ce conflit, alors que la France n'a pas su sortir de la «zone grise» sur ce différend.
Agozino, auteur de nombreux ouvrages sur des questions de géostratégie, a souligné que la France, qui est en perte de vitesse sur la scène africaine, tente en vain, à travers ses médias officiels, d'obtenir un soutien politique et diplomatique dans de nouveaux espaces géographiques, notamment en Amérique latine, en véhiculant de fausses informations sur les conflits en Afrique.