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A l’entame de cette session dédiée à feu Abdellah Cherkaoui , le secrétaire général de la FDT, Abderrahmane Azzouzi, a donné lecture du rapport du bureau central qui a évoqué d’importantes questions dont la crise économique mondiale, la situation dans les pays arabes, les derniers développements de l’intégrité territoriale, la lutte contre la prévarication ,l’instauration de la justice sociale, entre autres.
Après avoir rappelé l’offensive antisociale contre les libertés démocratiques et syndicales dont le droit de grève et après avoir procédé à une lecture critique de la loi de Finances 2013 qui ne répond aucunement aux attentes sociales de la grande majorité des citoyens et évoqué le désengagement du gouvernement à tenir des négociations tripartites pour faire avancer le dialogue social ainsi que l’élan d’unité et de concertation entamé depuis la Marche de la dignité, il a souligné que le conseil national fédéral a pris de nombreuses décisions à même de rendre justice à la classe ouvrière.
Il dénonce la manière dont le gouvernement gère les politiques publiques marquées par l’absence d’une vision claire et de créativité à même de faire face aux nombreux dysfonctionnements et défaillances au niveau social, aux conséquences de la crise économique mondiale et de lutter contre la prévarication et l’instauration de la justice sociale.
Cette loi, ajoute le communiqué, a pour seul but de gérer la crise, alors que le pays a besoin d'une loi de Finances qui permette de la solutionner, ne rompt pas avec le passé et pénalise surtout les contribuables qui honorent pourtant leurs engagements.
Tout en dénonçant les graves entraves systématiques du gouvernement et de certains patrons aux libertés syndicales, le Conseil national fédéral condamne vigoureusement la décision anticonstitutionnelle du gouvernement d’effectuer des prélèvements sur les salaires des fonctionnaires grévistes au lieu d’abroger l’article 288 du Code pénal qui punit d’emprisonnement l’atteinte à la liberté du travail et de ratifier la Convention internationale n° 87 relative à la liberté syndicale. Il condamne particulièrement le recours excessif du gouvernement à la violence contre les fonctionnaires de la justice et les interventions musclées des forces de l’ordre pour disperser les différentes formes de manifestations, aussi pacifiques soient-elles.
Pour faire sortir le dialogue social de l’impasse actuelle, la Fédération démocratique du travail appelle le gouvernement à l’adoption d’une approche tripartite (gouvernement, patronat et syndicats) et à respecter ses engagements relatifs à l'accord du 26 avril 2011, dont il a accepté de mettre en œuvre les dispositions qui sont encore en suspens, et considère que la paix sociale ne peut en aucun cas aller de pair avec l’exclusion et l’injustice sociales.