
«Neuf agents de sécurité ont été tués et huit autres sont blessés», a déclaré le gouverneur de la province de Sirnak (sud-est, à la frontière irakienne et syrienne), Vahdettin Özkan.
Ses services ont par la suite précisé que toutes les victimes, côté forces de sécurité, étaient des soldats, et qu’un soldat blessé avait perdu la vie.
Les heurts dans la localité de Beytüssebap, qui dépend de cette province, ont en outre fait environ 20 morts dans les rangs du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), ont indiqué des sources locales.
Un groupe de rebelles a attaqué avec des fusils mitrailleurs et des lance-roquettes un complexe de sécurité de Beytüssebap, tuant les soldats. La police et les soldats ont riposté, provoquant de violents heurts, a ajouté le gouverneur.
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a condamné cette attaque et accusé le PKK d’être la «marionnette» de puissances étrangères hostiles.
«L’organisation terroriste, qui est devenue la marionnette de cercles internationaux de l’ombre, peut bien adopter le lâche scénario, la fourbe provocation qui lui convient. Nous, en tant que nation, ne permettrons jamais à ces assassins d’atteindre leurs objectifs», a déclaré M. Erdogan dans un message de condoléances au chef de l’état-major des armées, cité par l’agence de presse Anatolie.
Les déclarations de M. Erdogan interviennent alors que le PKK a multiplié ses attaques cet été contre les forces de sécurité turques, et qu’Ankara accuse le régime syrien, confronté depuis un an à une vaste insurrection, de soutenir les rebelles kurdes.