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Fondée par Richelieu en 1635, l'Académie française se compose de 40 membres élus par leurs pairs.
Pierre-Jean Rémy, mort à l'âge de 73 ans, avait été élu à l'Académie française le 16 juin 1988 au fauteuil 40, occupé auparavant par Georges Dumézil.
Né le 21 mars 1937, à Angoulême, de son nom véritable Jean-Pierre Angremy, cet auteur de plus d'une soixantaine d'ouvrages avait mené à partir de 1963 une double carrière de diplomate et d'écrivain. Dernier en date, l'écrivain franco-libanais Amin Maalouf (fauteuil 29) a été élu par l'illustre assemblée le 23 juin pour succéder à Claude Lévi-Strauss, après deux tentatives malheureuses en 2004 et 2007, année où il avait jeté l'éponge avant le vote. Avant lui, la romancière Danièle Sallenave a été élue en avril pour succéder à Maurice Druon (fauteuil 30), mort en avril 2009.
Le 14 juin, c'était l'écrivain François Weyergans qui était lui intronisé sous la Coupole deux ans et trois mois après son élection le 26 mars 2009.
L'Académie française devrait procéder ces prochains mois à d'autres élections après les décès de la grande helléniste Jacqueline de Romilly, le 19 décembre 2010, et de l'écrivain Jean Dutourd, mort le 18 janvier 2011.
Certaines années sont plus fatales que d'autres aux immortels... En 2007, une hécatombe de décès jamais vue sous la Coupole avait frappé sept académiciens.
Pour rajeunir l'assemblée, une nouvelle disposition du règlement empêche depuis octobre 2010 toute élection d'une personnalité de plus de 75 ans.