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Les représentants des médias (presse écrite et audiovisuelle) présents à la conférence de presse organisée récemment par l’Académie de l’enseignement de la région de Fès-Boulmane, ont abordé nombre de contraintes qui handicapent la qualité de l’enseignement dispensé dans les différents établissements primaires et secondaires et l’application du programme d’urgence dans cette région.
Parmi les questions soulevées lors de cette rencontre avec Mohamed Ould Daddah, directeur régional de l’Académie en présence des délégués provinciaux de l’enseignement, les heures supplémentaires, fléau stressant pour les parents d’élèves, la société et l’administration. Des questions non moins importantes ont également été débattues. Il s’agit des sureffectifs que connaissent certaines écoles, la transformation de certains services vitaux en classes destinées à absorber le manque d’établissements scolaires et la problématique des examens professionnels qui se déroulent en cette période, et son impact sur le « temps scolaire », lequel est handicapé à son tour par plusieurs motifs d’absence (pèlerinage, maternité, etc.…).
Les questions n’ont pas concerné seulement ces volets, puisqu’elles ont également évoqué plusieurs dossiers. Notamment l’insécurité dans les établissements scolaires, l’état délabré de certaines cantines dont quelques-unes ont enregistré dernièrement des cas d’intoxication alimentaire, etc.
En réponse, Mohamed Ould Daddah a exposé les grandes lignes de la rentrée scolaire 2010–2011, notamment la seconde année du quadriennal d’exécution du plan d’urgence, soulignant que cette année connaîtra l’accélération des réalisations et l’accroissement des indicateurs de la réforme de l’enseignement.
M. Ould Daddah a rappelé que la première année de ce plan (2009–2010) a enregistré la mise en place des mécanismes d’application de ce programme.
Il a souligné, dans la foulée, l’affluence sans cesse croissante que connaissent les établissements publics dans la région, grâce à ce programme qui a permis l’augmentation du taux des nouveaux élèves inscrits (3,5%), car cet effectif est passé de 33.973 à 35.183 nouveaux élèves.
Au niveau du nombre des élèves scolarisés, il est passé de 349.460 à 359.112 élèves (+2,5%) dans le milieu urbain et +6,1% dans le milieu rural.
M. Ould Daddah a mis l’accent sur les mesures prises pour accompagner la rentrée scolaire (mise à niveau de certains établissements vétustes, rétablissement des services sanitaires, installation de laboratoires, scientifiques ambulants et leur mise à disposition des élèves des écoles primaires), outre la construction de 30 terrains sportifs scolaires. Ce dernier projet est apprécié par l’ensemble des présents, qui jugent la mesure à même de contribuer à l’élévation du niveau de la pratique sportive et partant la formation des sportifs de demain.
Pour lutter contre l’abandon scolaire, a indiqué M. Ould Daddah, l’Etat a mis en place le programme « TISSIR » destiné à 27 communes rurales de la région Fès-Boulmane, à travers lequel les nécessiteux vont bénéficier d’une bourse mensuelle afin de les encourager à poursuivre régulièrement leur scolarité. Ainsi, vélos, minibus et fournitures scolaires ont été distribués cette année.
Cette solidarité sociale a permis, par ailleurs, de doubler le nombre de jours programmés pour servir des repas aux élèves passant de 90 à 180 jours. Quant aux bourses destinées aux élèves internes, elles ont subi une augmentation sensible, passant de 120 à 240 DH.
En réponse aux questions posées lors de cette conférence, M. Ould Daddah a mis l’accent sur la densification scolaire en précisant que la ville de Fès est mieux lotie que d’autres villes avec un taux de 64% contrairement aux établissements relevant de Fès qui n’enregistrent que 14% maximum.
Concernant les heures supplémentaires dispensées par certains enseignants, le directeur régional de l’Académie a reconnu ce phénomène et a promis de le traiter avec ses partenaires dont les associations des parents d’élèves considérées comme un interlocuteur principal pour la défense des intérêts des élèves, de l’école et du système scolaire. A cette occasion, M. Ould Daddah a informé l’assistance qu’il a pris l’initiative d’encourager les établissements privés à se doter d’associations de parents d’élèves.
M. Ould Daddah a évoqué les entraves que connaît l’enseignement public en général et particulièrement dans le milieu rural. Celui-ci n’est plus à l’abri d’actes de vandalisme, entre autres, vol de panneaux d’énergie solaire, destruction de matériel scolaire. Le même responsable a déploré enfin la non application de la convention entre l’Académie et l’ANAPEC relative à la location de minibus destinés au transport scolaire.
Parmi les questions soulevées lors de cette rencontre avec Mohamed Ould Daddah, directeur régional de l’Académie en présence des délégués provinciaux de l’enseignement, les heures supplémentaires, fléau stressant pour les parents d’élèves, la société et l’administration. Des questions non moins importantes ont également été débattues. Il s’agit des sureffectifs que connaissent certaines écoles, la transformation de certains services vitaux en classes destinées à absorber le manque d’établissements scolaires et la problématique des examens professionnels qui se déroulent en cette période, et son impact sur le « temps scolaire », lequel est handicapé à son tour par plusieurs motifs d’absence (pèlerinage, maternité, etc.…).
Les questions n’ont pas concerné seulement ces volets, puisqu’elles ont également évoqué plusieurs dossiers. Notamment l’insécurité dans les établissements scolaires, l’état délabré de certaines cantines dont quelques-unes ont enregistré dernièrement des cas d’intoxication alimentaire, etc.
En réponse, Mohamed Ould Daddah a exposé les grandes lignes de la rentrée scolaire 2010–2011, notamment la seconde année du quadriennal d’exécution du plan d’urgence, soulignant que cette année connaîtra l’accélération des réalisations et l’accroissement des indicateurs de la réforme de l’enseignement.
M. Ould Daddah a rappelé que la première année de ce plan (2009–2010) a enregistré la mise en place des mécanismes d’application de ce programme.
Il a souligné, dans la foulée, l’affluence sans cesse croissante que connaissent les établissements publics dans la région, grâce à ce programme qui a permis l’augmentation du taux des nouveaux élèves inscrits (3,5%), car cet effectif est passé de 33.973 à 35.183 nouveaux élèves.
Au niveau du nombre des élèves scolarisés, il est passé de 349.460 à 359.112 élèves (+2,5%) dans le milieu urbain et +6,1% dans le milieu rural.
M. Ould Daddah a mis l’accent sur les mesures prises pour accompagner la rentrée scolaire (mise à niveau de certains établissements vétustes, rétablissement des services sanitaires, installation de laboratoires, scientifiques ambulants et leur mise à disposition des élèves des écoles primaires), outre la construction de 30 terrains sportifs scolaires. Ce dernier projet est apprécié par l’ensemble des présents, qui jugent la mesure à même de contribuer à l’élévation du niveau de la pratique sportive et partant la formation des sportifs de demain.
Pour lutter contre l’abandon scolaire, a indiqué M. Ould Daddah, l’Etat a mis en place le programme « TISSIR » destiné à 27 communes rurales de la région Fès-Boulmane, à travers lequel les nécessiteux vont bénéficier d’une bourse mensuelle afin de les encourager à poursuivre régulièrement leur scolarité. Ainsi, vélos, minibus et fournitures scolaires ont été distribués cette année.
Cette solidarité sociale a permis, par ailleurs, de doubler le nombre de jours programmés pour servir des repas aux élèves passant de 90 à 180 jours. Quant aux bourses destinées aux élèves internes, elles ont subi une augmentation sensible, passant de 120 à 240 DH.
En réponse aux questions posées lors de cette conférence, M. Ould Daddah a mis l’accent sur la densification scolaire en précisant que la ville de Fès est mieux lotie que d’autres villes avec un taux de 64% contrairement aux établissements relevant de Fès qui n’enregistrent que 14% maximum.
Concernant les heures supplémentaires dispensées par certains enseignants, le directeur régional de l’Académie a reconnu ce phénomène et a promis de le traiter avec ses partenaires dont les associations des parents d’élèves considérées comme un interlocuteur principal pour la défense des intérêts des élèves, de l’école et du système scolaire. A cette occasion, M. Ould Daddah a informé l’assistance qu’il a pris l’initiative d’encourager les établissements privés à se doter d’associations de parents d’élèves.
M. Ould Daddah a évoqué les entraves que connaît l’enseignement public en général et particulièrement dans le milieu rural. Celui-ci n’est plus à l’abri d’actes de vandalisme, entre autres, vol de panneaux d’énergie solaire, destruction de matériel scolaire. Le même responsable a déploré enfin la non application de la convention entre l’Académie et l’ANAPEC relative à la location de minibus destinés au transport scolaire.
