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En réponse à une question centrale sur les «dispositions du Forum mondial pour les migrations et le développement», posée à la Chambre des conseillers, il a noté que tout pays est incapable de faire face, individuellement, aux flux migratoires, ajoutant que ce pacte permettra de corriger des données erronées dans le traitement de ce phénomène.
Il a relevé que la coopération régionale et continentale est susceptible de fournir un appui en matière de lutte contre la migration clandestine et d'asseoir des bases pour le développement durable et de traitement réaliste de ce phénomène, «dont la gestion ne relève plus de la souveraineté d'un pays donné», appelant à «explorer les mécanismes de sa gestion d'une façon universelle».
Ce pacte confirme une vision anticipative du Maroc, qui a adopté en 2013 une nouvelle politique de migration humaine, globale et réalisable, a-t-il souligné, ajoutant que cette politique nationale nécessite une politique régionale et universelle.
Le ministre délégué a souligné que l'organisation des Nations unies a admis, pour la première fois, qu'elle fait face à une gestion des déplacements humains d’extrême complexité, qui exigent de nouveaux référentiels pour leur gestion, notant que l'année 2015 a vu l'introduction d'une approche onusienne par le biais de l'adoption de l'Agenda 2030 pour le développement durable, confirmant pour la première fois la contribution de la migration au développement.
Il a fait remarquer que le monde est passé, aujourd'hui, d'une phase où la migration était optionnelle pour changer les conditions de vie à une migration forcée, en raison de la vulnérabilité et l'instabilité dans certaines régions du monde, engendrant un déplacement collectif en quête de zones sûres et stables.