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Abdallah Bellal, Algérien proche du général Chengriha, impose ses conditions à Brahim Ghali


Ahmadou El-Katab
Lundi 21 Septembre 2020

Le 15 janvier, le Polisario annonçait la composition du soi-disant gouvernement Bouchraya Beyoune. Une liste marquée par l’absence du «ministère de la Défense» qu’occupait auparavant Abdallah Lahbib Bellal. Ce dernier a été nommé à la tête du «ministère de la Documentation» (renseignements). Une petite consolation que l’intéressé, qui nourrit de grandes ambitions, a ouvertement rejetée, exigeant le retour à son poste. Depuis, c'est la rupture entre lui et Brahim Ghali. Après neuf mois de négociations et une médiation algérienne, Abdallah Lahbib a finalement accepté d’assumer ses nouvelles fonctions lors d’une cérémonie, présidée lundi 14 septembre, par son principal adversaire Brahim Ghali. A cette occasion, les deux hommes se sont lancés mutuellement des fleurs, comme le rapporte l’agence de presse du Front. Toutefois, la cérémonie a été précédée par la conclusion d’un compromis accordant de larges prérogatives à Lahbib avec à la clé une éventuelle nomination à la tête d’une «commission de la défense» à défaut de «ministère de la Défense». Certains le voient déjà prendre les commandes du Polisario lors d’un soi-disant congrès extraordinaire. Contrairement à Ghali ou à Abdelkader Taleb Oumar, également sur la liste des possibles successeurs, Abdellah Lahbib n’est pas originaire du Sahara marocain. C’est un Algérien, membre de la tribu des Rguibates de l’Est de la fraction Fokra présente sur le territoire de ce pays. Outre ses origines algériennes, Abdellah Lahbib est très proche du général Said Chengriha. Depuis sa nomination à la tête de l’armée algérienne dans la foulée du décès de Gaid Salah, l’ancien chef de la région militaire de Tindouf a réussi à placer ses hommes aux hauts postes de responsabilité au sein de la direction du Polisario. C’est, en effet, grâce à son influence que El Bouhali a été nommé, en janvier dernier, «ministre conseiller à la présidence» du Front. Une désignation qu’il doit à Chengriha après des années de disgrâce. 


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