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Lors d'une rencontre jeudi soir à Ramallah (Cisjordanie), "le président Abbas a rejeté les idées présentées par le secrétaire d'Etat Kerry à cause de la présence de l'armée israélienne", a-t-on précisé.
M. Abbas lui a "remis une lettre exposant les positions palestiniennes et fixant les lignes rouges pour les Palestiniens", selon la même source, citant en particulier "le refus de reconnaître Israël comme Etat juif".
Le président palestinien a dit "rejeter les idées sur la sécurité parce qu'il n'y a pas de tierce partie et accepter la lettre de James Jones (précédent conseiller à la sécurité nationale américain) prévoyant le déploiement d'une tierce partie à la frontière-est de la Palestine, avec la Jordanie", a-t-on expliqué.
M. Abbas a insisté sur la "nécessité de régler toutes les questions" du conflit, selon la même source.
Les médias arabes et israéliens rapportent que le plan envisagé par l'Administration américaine prévoit un maintien de la présence militaire israélienne aux frontières d'un futur Etat palestinien, même après un accord de paix.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu exige qu'un Etat palestinien soit démilitarisé et qu'Israël puisse y garder des troupes à long terme dans la vallée du Jourdain, à la frontière avec la Jordanie.
Les Palestiniens refusent toute présence militaire israélienne sur leur territoire après un accord de paix mais acceptent une force internationale, une option rejetée par Israël.
La porte-parole de M. Kerry, Jennifer Psaki a affirmé cette semaine que les Etats-Unis voulaient sceller un "accord final" et non un règlement "transitoire «entre Palestiniens et Israéliens.
Les deux camps sont à mi-course de leur processus de négociations directes relancé fin juillet par M. Kerry pour une durée de neuf mois.
Après une étape à Amman (Jordanie) vendredi, M. Kerry fera route vers l'Asie du Sud-Est, au Vietnam et aux Philippines.