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“Nous avons considéré que c’était une demande tout à fait injustifiée”, a déclaré M. Loyrette, en soulignant que ces deux statues de marbre avaient été achetées au XVIIe siècle par la France.
“Cette demande de restitution n’est pas une demande officielle”, a souligné M. Loyrette. Elle émane du maire d’Izmir, l’ancienne Smyrne, et “n’est absolument pas relayée par l’Etat turc”, a-t-il ajouté.
Dans une lettre adressée récemment à la direction du Louvre, le maire d’Izmir, Aziz Kocaoglu, a revendiqué ces deux statues de marbre exposées au musée du Louvre à Paris. Il estime que ces oeuvres devraient rejoindre un musée des civilisations égéennes que la ville entend fonder.
Le Louvre lui a répondu qu’il n’en était pas question et a souligné “combien le musée parisien contribue à la valorisation du patrimoine turc et de la ville d’Izmir en particulier puisque cette demande a surgi à l’occasion de l’exposition en cours +D’Izmir à Smyrne+”, jusqu’au 18 janvier 2010.
L’Apollon de Smyrne et le Jupiter de Smyrne ont été découverts en 1680 en contrebas des ruines du stade de la ville et ont été achetés pour Louis XIV par un agent consulaire français. A cette époque, la France entretenait des relations privilégiées avec l’empire ottoman, souligne le musée français.
Acquises légalement il y a trois siècles, ces statues “ne peuvent évidemment pas faire l’objet d’une demande de restitution”, indique le Louvre.
La France a rendu lundi à l’Egypte cinq fragments de peintures murales auparavant détenues par le Louvre, mais le musée souligne que les deux dossiers sont très différents.