
L’attentat n’a pas été revendiqué, mais les insurgés sunnites, dont Al-Qaïda en Irak, visent régulièrement la communauté chiite, majoritaire en Irak, ainsi que les forces de sécurité, dans l’espoir de déstabiliser le gouvernement du chiite Nouri al-Maliki.
L’attaque a également fait 11 blessés, en majorité des policiers. Le kamikaze a fait exploser un camion citerne bourré d’explosifs à 8H40 (5H40 GMT) juste devant le quartier général de la police, dans le centre de Tikrit, chef-lieu de Salaheddine, une des provinces les plus instables d’Irak.
Ce nouvel attentat survient dans un contexte de tensions accrues à moins de trois semaines d’élections provinciales dans 12 des 18 provinces irakiennes.
Dix ans après son invasion, le pays est plongé dans une nouvelle crise politique qui met aux prises Nouri al-Maliki avec la minorité sunnite. Dans les provinces où ils sont majoritaires, les sunnites manifestent depuis trois mois pour dénoncer la «marginalisation» dont ils s’estiment victimes.