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Fidèle à sa politique culturelle d’accompagner le mouvement artistique et son rayonnement au Maroc, l'Institut Cervantès de Casablanca a organisé récemment dans le cadre de son cycle du cinéma la projection du film «Le retour à Hansala» de Chus Gutierrez, qui a été présenté par les deux cinéastes Farida Belyazid et José Luis García Sánchez. Un film de fiction qui témoigne, d’après ses faits réels, de l’importance accordée par la réalisatrice à l’homme, à sa mémoire individuelle et collective.
Sur ce film, Farida Belyazid nous a confié : «Il s’agit d’un film de grande valeur cinématographique réalisé par une artiste espagnole préoccupée par le problème de l’immigration dans toutes ses facettes tragiques.
C’est un appel à la vie et au rêve, une invitation à repenser cette question avec beaucoup d’humanisme et de citoyenneté. C’est une responsabilité partagée, interpellant toutes les parties prenantes à agir de concert pour mettre un terme à ce fléau mondial».
De son coté, José Luis García Sánchez a précisé que notre époque a été affligée par la gravité de l’immigration et il est temps d’apporter une grande contribution à l’édifice humain commun, si riche et si diversifié.
Il a estimé également que le dialogue interculturel enrichit davantage les espaces d’échange et de partage, soulignant la nécessité d’œuvrer à ce que les rapports intercontinentaux soient basés sur l’entente et la coopération, et ce face aux tempêtes de sable des conflits intentionnels.
Il a plaidé pour consacrer chaque mercredi à la culture cinématographique afin d’instaurer de nouvelles traditions de la création au service des causes humaines, affirmant que la coopération bilatérale entre l'Espagne et le Maroc est à l’heure actuelle plus qu ‘une nécessité, mais plutôt une continuité qui s’inscrit au cœur de l’histoire commune.
José Luis García Sánchez nous a confié à cette occasion qu’il envisage de réaliser un film conjointement avec Farida Belyazid, ce qui va contribuer certainement à la consolidation des acquis interculturels et à la consécration des valeurs sûres et structurantes.
Il est à rappeler que l'histoire du film «Le retour à Hansala» commence lors d`un naufrage d’une barque sur la plage qui laisse une douzaine de corps. C’est pourquoi Martin, âgé de 40 ans, ayant une fille de 12 ans, qui a été récemment séparé de sa conjointe et gère des pompes funèbres, se dirige vers le lieu de l'accident informé par la garde civile.
En rassemblant les corps, Martin, qui rencontre des problèmes pécuniaires et légaux, trouve dans la main d’un cadavre un numéro de téléphone. Une fois dans son bureau, il appelle. À l'autre bout de la ligne répond Leila, une femme marocaine qui travaille de nuit au marché d'approvisionnements de Malaga, avec qui Martin entreprendra un voyage inattendu.
Ce film nous permet de relever l’importance d’investir dans l’homme, car il est la finalité de tout développement durable et global. Il est ainsi le capital symbolique voire l’âme d’une nation qui apporte une contribution au patrimoine humaniste à l’échelle universelle.