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Le lendemain, ses trois enfants, un garçon de 9 ans et deux fillettes de 8 et 2 ans, étaient eux aussi retrouvés dans un parking de la ville à quelque cinq cents mètres du lieu de résidence de leur grand-mère, morts à l’intérieur d’une Touran noire sur la banquette arrière du véhicule de leur père, Abdelkrim El Kadaoui. Selon la procureure de Valence, Antoine Paganelli, et d'après les premières constatations, deux enfants seraient morts par empoisonnement et asphyxie et le troisième vraisemblablement étranglé au regard des marques de strangulation qu’il portait.
Plus de 60 gendarmes étaient mobilisés dans le Sud de la Drôme à la recherche du présumé assassin, en plus d’une quinzaine de militaires de la Section de recherches de Grenoble et de la brigade de recherches de Pierrelatte.
On le recherchait un peu partout dans la région Rhône-Alpes et surtout dans le Vaucluse où un des deux enfants qu’Abdelkrim El Kadaoui avait eu d’un précédent mariage était placé dans une famille d’accueil au Thor. Le Procureur de la République avait indiqué que l’homme s’était enfui après ses forfaits sans doute à pied, et que les recherches s’étendaient désormais à tout le territoire.
Abdelkrim El Kadaoui avait été condamné à deux reprises par la justice il y a plusieurs années. En 1998, il avait été jugé à Valence dans une affaire de trafic de produits stupéfiants. En 2001, il avait comparu devant le tribunal d’Avignon, pour violences sur conjoint (sa première femme). En 2006, il avait été sommé par la Justice de se tenir éloigné "pour faits de violence sur sa seconde épouse" avant de reprendre vie commune.