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Pour Driss Salek, membre du bureau national du Syndicat national de l’enseignement affilié à la FDT, 7000 enseignants se sont trouvés dans ce dilemme. Ayant atteint l’âge de départ à la retraite en décembre dernier, ils n’ont pas le droit de percevoir leurs pensions et ne reçoivent pas de salaires pour leur travail.
«Cela reflète la politique d’improvisation du gouvernement. Comment a-t-il pu prendre une décision, ne pas l’appliquer comme il se doit et laisser les enseignants livrés à leur sort?», a-t-il martelé dans une déclaration à Libé.
Notre source nous a rappelé que les syndicats de l’enseignement sont opposés à ce décret. D’autant plus qu’il ne s’applique que dans le secteur de l’enseignement, ce qui constitue, en soi, une injustice envers cette catégorie de fonctionnaires.
L’application de cette décision pose également d’autres problèmes. Notamment en ce qui concerne l’IGR. «Les retraités en sont exonérés, mais nous ne savons pas si durant les six prochains mois, c’est-à-dire, jusqu’à la fin de l’année scolaire actuelle, ces enseignants vont payer l’IGR ou non».
Pour Mohamed Kafi Cherrat, secrétaire général de l’UGTM, la décision du gouvernement a été prise de manière improvisée, puisqu’en principe, les enseignants maintenus en fonction devaient être mis à la retraite le premier janvier, mais aucune mesure administrative n’a été prise pour éviter de les mettre dans la situation insoutenable où ils se trouvent actuellement.
S’étant invitée mardi à la deuxième Chambre du Parlement, cette question pourrait être résolue dans un avenir proche, à en croire le ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle. Elle aurait dû, en toute logique, l’avoir été préalablement, mais l’actuel gouvernement n’en est pas à cette seule bévue. Son palmarès en compte un nombre incalculable et les victimes de ses décisions irréfléchies sont nombreuses.