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Placée sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette compétition est ouverte à l’ensemble des artistes marocains ou résidant au Maroc, âgés de 15 à 30 ans. Elle compte 4 étapes : appel à candidatures, les éliminatoires régionales, demi-finales et finale. Pour encourager la participation des jeunes talents, les castings auront lieu dans 5 grandes villes du Royaume, à savoir Casablanca (12 mars), Rabat (19 mars), Agadir (26 mars), Meknès (2 avril) et Marrakech (9 avril).
Les demi-finales se dérouleront à Mohammedia du 15 au 16 avril et la finale le 30 avril à Rabat.
La finale désignera un gagnant dans chacune des 3 catégories suivantes, rap /hip-hop ; fusion et musique électronique. A son issue, les lauréats signeront un contrat d’accompagnement d’une durée de 3 ans prévu par l’association « Maroc Cultures », ils seront programmés sur l’une des scènes de la 10ème édition du Festival Mawazine Rythmes du Monde qui se déroulera en mai prochaine et participeront également à la tournée génération Mawazine 2012.
Cette année, le concours profite de la participation exceptionnelle de RedOne, jeune Marocain devenu grand producteur international. Né à Tétouan sous le patronyme de Nadir Khayat, il a ouvert sa société de production « 2101 Records » sur les hauteurs de Los Angeles, en partenariat avec Universal music Group international. Il a travaillé avec de nombreux artistes en vogue ces dernières années, notamment Akon, Lionel Ritchi, Shakira ou encore Enrique Iglesias. Cette compétition dite « de qualité supérieure » a pour objectif de révéler les jeunes talents marocains dans le domaine de la musique urbaine et d’encourager la créativité artistique.
Aziz Seghnouchi, président de l’Association « Mawazine Cultures », insiste sur l’importance de la « formation ciblée » qui encadrera les vainqueurs, un encadrement qui les entraînera à faire face à un public averti et exigeant et qui, au travers de la médiatisation, favorisera une aisance face aux différents médias. Une formation qui mise surtout sur le contact et les apparitions publiques ou médiatiques au détriment, peut-être, d’une formation qui gagnerait à se préoccuper davantage des compétences artistiques et scéniques de ces jeunes débutants. L’un des lauréats de l’année dernière, AZ Flow, semble avoir tout retenu de son enseignement, casquette à l’envers, lunettes de soleil et allure décontractée face aux caméras mais en ce qui concerne sa carrière artistique, on attend toujours de le voir percer. Mais Génération Mawazine, c’était tout de même 270 dossiers de candidature l’année dernière, 171 retenus et plus de 15.000 spectateurs, une aubaine pour les organisateurs qui ont trouvé cette année le moyen d’augmenter les bénéfices en permettant aux spectateurs de contribuer (avec une part de 25% dans la décision finale) à l’élection des vainqueurs en votant par SMS.
Très ambitieux, M. Seghnouchi espère, à travers cette compétition, « voir le Maroc se hisser au niveau des pays développés », un challenge de taille pour un pays qui souffre encore de profondes inégalités et qui a de plus grandes priorités plutôt que de parier sur une compétition musicale.