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Il y a sans doute quelque paradoxe à parler de "Renaissance" au moment où la culture au Maroc est en pleine crise et que d'aucuns tentent de lancer un cri de sauve-qui-peut. Pourtant, c'est bien cela qu'évoque stricto sensu le terme nayda, l'équivalent en darija de l'arabe classique nahda.
Qu'en est-il au juste ? Qu'ont voulu et que veulent encore aujourd'hui les jeunes artistes, musiciens, chanteurs, paroliers, poètes qui, utilisant la darija mais aussi l'amazigh, le français, l'anglais ou l'espagnol, se sont engagés et continuent encore à s'engager dans ce mouvement ? Quels liens ont-ils avec les autres composantes de la culture actuelle au Maroc et quelle influence exercent-ils sur elles ? Peut-on faire un parallèle quelconque entre notre Nayda marocaine et la Nahda du XIXe siècle qui avait secoué l'Égypte et la Syrie, et dont les échos étaient parvenus jusqu'au Maroc. Autrement dit, la Nayda est-elle annonciatrice de quelque chose ? De quoi précisément ?
Ce sont ces questions qui seront posées dans un débat animé par Abdesselam Cheddadi avec la participation de Dominique Caubet, professeur d'arabe maghrébin aux Langues'O, actuellement en délégation au Centre Jacques Berque de Rabat, Institut, Younès Taleb, alias Moby Dick, Zohair Abdellaoui, Simo El Aji, membres du groupe ZWM (Zla9 wella Moot), et Khalid Zekri, professeur de lettres à Meknès, spécialiste de littérature comparée, et membre de comité de rédaction du MLM.
La sixième édition du Café L 21 est organisée par le Magazine Littéraire du Maroc et la Fondation ONA.