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Environ 700 militants pro-palestiniens ont été interrogés dans plusieurs sites à Ashdod et autour de la ville portuaire, où les six navires de la "flottille de la liberté" ont été escortés lundi après l'intervention de la marine israélienne qui a coûté la vie à neuf civils selon Tsahal.
Cinquante militants ont été ensuite conduits à l'aéroport Ben-Gourion d'où ils devaient volontairement quitter le pays, 629 ont refusé et seront détenus le temps qu'Israël se penche sur leur sort juridique. Une trentaine de militants enfin ont été hospitalisés avec des blessures, a précisé le ministère de l'Intérieur.
Yitzhak Aharonovitch, ministre de la Sécurité intérieure, a indiqué que la police rassemblait des éléments de preuve afin d'engager des poursuites contre les militants qui s'en seraient pris aux commandos israéliens à l'aide de leurs poings, de bâtons ou de couteaux alors que ces derniers les avaient abordés dans les eaux territoriales internationales, l’arme au poing et avec l’ordre de tirer à vue pour les tuer. "Tous ceux qui ont levé la main contre un soldat seront punis dans la pleine mesure de la loi", a-t-il dit à la radio publique israélienne. Beaucoup des militants sont turcs, mais on compte également des Israéliens, des Palestiniens, des Américains, beaucoup d'Européens et quelques personnalités dont des responsables politiques, un rescapé de l'Holocauste ou l'écrivain suédois Henning Mankell.
Ils sont gardés au secret afin qu'aucune version des faits ne vienne contredire celle donnée par les autorités d'Israël, selon laquelle les soldats ont rencontré une violente résistance armée lorsqu'ils sont intervenus en violation des règles du droit international et ont dû répliquer pour se défendre.
Cet assaut a été largement condamné par la communauté internationale et le Conseil de sécurité de l'ONU, qui s'est réuni lundi soir en urgence pour évoquer l'incident, a réclamé la libération immédiate des navires et civils retenus par Israël et une enquête complète et transparente sur l'incident.