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Dans l'est du pays, quatre soldats ont été tués au cours d'affrontements à Benghazi.
Ces incidents illustrent la situation instable d'un pays où le gouvernement cherche à imposer son autorité et où abondent les armes saisies et dispersées à la faveur de l'insurrection contre le régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
Quarante-trois Libyens et Africains se sont introduits dans un dépôt d'armes à Brak al Chati, près de Sabha dans le Sud, a expliqué un responsable de la sécurité.
"Plus de 40 personnes ont péri", a déclaré Khalifa Alsghaïr, commandant d'une brigade de gardes-frontières à Brak al Chati.
Des médecins d'un hôpital du secteur ont jugé ce chiffre sans doute trop exagéré dans la mesure où ils n'ont reçu jusqu'à présent que deux corps sans vie et quatre blessés.
A Benghazi, quatre soldats ont péri alors que des affrontements avaient lieu entre les forces spéciales et des islamistes du groupe Ansar Al Charia, indiquent les autorités.
Les troubles ont éclaté quand des soldats ont arrêté un véhicule transportant des armes, des explosifs et une forte somme d'argent liquide.
"Trois soldats ont été tués dans des combats avec Ansar Al Charia", a déclaré Wanis Boukhmada, commandant des forces spéciales à Benghazi, lors d'une conférence de presse.
Un autre militaire a été tué par des inconnus jeudi matin dans un autre quartier de la ville, dit-on de source proche des services de sécurité.
Des responsables de l'armée sont intervenus à la télévision nationale pour demander aux islamistes et à tous les miliciens de rendre les armes et d'engager le dialogue avec les autorités. "Frères d'Ansar Al Charia, vous êtes musulmans et nous le sommes aussi. Nous n'avons pas de divergences sur la religion (...) mais ne cherchez pas à imposer quelque chose qui n'a rien à voir avec cette religion", a dit Salah Obeïdi, commandant des forces armées dans l'est de la Libye.
Lundi dernier, des combats à Benghazi avaient fait neuf morts, et mercredi trois personnes avaient péri dans de nouvelles fusillades.
Le groupe Ansar Al Charia est jugé responsable de l'attaque du consulat américain à Benghazi le 11 septembre 2012, qui avait coûté la vie à l'ambassadeur des Etats-Unis et à trois autres Américains.