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Le 31 octobre, le premier vol des pèlerins marocains quittera le Maroc vers les Lieux Saints. Ce sont 30.000 personnes tirées au sort qui vont accomplir le pèlerinage.
Préalablement, les pèlerins pris en charge par le ministère des Habous et des Affaires islamiques devaient déposer les montants afférents aux frais de pèlerinage auprès des bureaux de Barid Al-Maghrib dédiés à cette opération à travers les différentes préfectures et provinces du Royaume. Il s'agit d'une somme de 35.000 DH qui couvre les services liés au pèlerinage (frais de logement et de transport, billet d'avion aller-retour, moutawef…). Sur ce montant, ils ont droit à 8.000 DH convertis en ryals saoudiens. La restauration n'est pas comprise, ainsi que l'achat du mouton à sacrifier. Ce forfait est souvent choisi par des personnes issues de classes populaires et moyennes, et celles aux revenus modestes.
Ceux qui cherchent le confort, ont dû s'adresser aux agences de voyages. Leur nombre s’élève à 7.800 personnes. Ils ont le choix entre deux formules : premium (luxe) et standard. Pour la formule premium, il s'agit d'une pension complète dans des hôtels 5*, avec chambre double ou triple. Pour la formule standard, c'est une demi-pension dans des hôtels 3* et 4*, avec chambres double, triple et quadruple.
Une formule premium coûte entre 65.000 et 75.000 DH. Elle a été commercialisée cette année par 26 agences. Quant à la formule standard commercialisée par 75 agences, ses prix varient entre 51.000, 55.000 et 63.000 DH. Les tarifs des deux formules varient selon la qualité des chambres choisies. Ces forfaits couvriront aussi le billet d'avion aller-retour, le séjour à la Mecque, Médine, Mina, Arafat, le Moutawef, le transport (de l'hôtel à l'aéroport), le circuit la Mecque-Arafat, Mina-La Mecque. Le pèlerin peut disposer de 6.000 à 10.000 DH convertibles en monnaie saoudienne. Ces frais de voyage sont détaillés dans un contrat qui décrit le produit acheté par le pèlerin. Ainsi, il peut connaître avant même son départ où il va loger, avec combien de personnes, le nombre de repas auquel il aura droit, les différents trajets assurés par le transport affrété par l'agence, ainsi que le reste des prestations. Les candidats tirés au sort sont invités par les autorités à vérifier les prix des produits (premium et standard) fixés avant toute conclusion de contrat avec les agences de voyages. Ces formules sont souvent choisies par des gens aisés qui cherchent un certain confort. Certains optent pour les agences pour des raisons purement sanitaires.
Il s'agit des malades, des handicapés ou des personnes âgées qui demandent une attention particulière et une prise en charge individuelle. Pourtant, les deux formules sont demandées, même s'il y a de moins en moins d’empressement sur les services des agences. Les prix de voyage sont fixés par le ministère du Tourisme et de l'Artisanat et la FNAVM. Lahbib El Eulj, président de la FNAVM, estime que ces prix permettent de dégager un bénéfice net de 7 à 8%. Une fois sur place, le pèlerin déboursera entre 8000 à 10.000DH. Chacun selon ses ressources financières et ses besoins. Entre nourriture, déplacement hors des circuits établis et l'achat de cadeaux et du mouton, des dépenses supplémentaires s'ajoutent au prix initial et font monter le prix de pèlerinage entre 50.000 et 100.000 DH. Mais il ne faut pas croire que les dépenses s'arrêtent là. Il faut ajouter les charges du repas de fête de retour où l’on invite la famille, les amis et les proches et où l’on distribue des cadeaux. Ces repas sont estimés à 10.000 DH, voire plus.
Les différentes agences de voyages participant à l'opération de Hadj ont certes été sélectionnées sur dossier, selon des critères de professionnalisme, de compétence dans l'encadrement et l'organisation du pèlerinage, du chiffre d'affaires et de la notoriété. Il n'en demeure pas moins qu'aucune des formules choisies ne garantit une quelconque qualité de service, car d'autres facteurs peuvent intervenir et gâcher le voyage. Exemple: ce communiqué de presse de Royal Air Maroc qui informe les pèlerins que la qualité de traitement au niveau des aéroports, aussi bien à l'aller qu'au retour, sera fortement et négativement impactée suite aux mesures particulières liées à la grippe porcine et aux travaux de reconstruction en cours à l'aéroport de Djeddah ainsi que par les nouvelles procédures de traitement des passagers dans l’enceinte de cette plate-forme.
Il convient de préciser que pour la phase aller, la RAM a programmé plus de 60 vols supplémentaires (en plus des vols réguliers) opérés par des avions gros porteurs : Boeing 747 et Boeing 767. Royal Air Maroc s'attend, ainsi, à des perturbations du fait de l'encombrement au niveau des aérogares, des parkings avions et de la forte pression sur les installations aéroportuaires à Djeddah. La compagnie nationale a donc attiré l'attention sur le fait que cette situation aura sans doute un impact sur la qualité de services offerts aux pèlerins et des répercussions sur la ponctualité et le respect des horaires de vols tant à l'arrivée à Djeddah qu'au départ des aéroports marocains.
Préalablement, les pèlerins pris en charge par le ministère des Habous et des Affaires islamiques devaient déposer les montants afférents aux frais de pèlerinage auprès des bureaux de Barid Al-Maghrib dédiés à cette opération à travers les différentes préfectures et provinces du Royaume. Il s'agit d'une somme de 35.000 DH qui couvre les services liés au pèlerinage (frais de logement et de transport, billet d'avion aller-retour, moutawef…). Sur ce montant, ils ont droit à 8.000 DH convertis en ryals saoudiens. La restauration n'est pas comprise, ainsi que l'achat du mouton à sacrifier. Ce forfait est souvent choisi par des personnes issues de classes populaires et moyennes, et celles aux revenus modestes.
Ceux qui cherchent le confort, ont dû s'adresser aux agences de voyages. Leur nombre s’élève à 7.800 personnes. Ils ont le choix entre deux formules : premium (luxe) et standard. Pour la formule premium, il s'agit d'une pension complète dans des hôtels 5*, avec chambre double ou triple. Pour la formule standard, c'est une demi-pension dans des hôtels 3* et 4*, avec chambres double, triple et quadruple.
Une formule premium coûte entre 65.000 et 75.000 DH. Elle a été commercialisée cette année par 26 agences. Quant à la formule standard commercialisée par 75 agences, ses prix varient entre 51.000, 55.000 et 63.000 DH. Les tarifs des deux formules varient selon la qualité des chambres choisies. Ces forfaits couvriront aussi le billet d'avion aller-retour, le séjour à la Mecque, Médine, Mina, Arafat, le Moutawef, le transport (de l'hôtel à l'aéroport), le circuit la Mecque-Arafat, Mina-La Mecque. Le pèlerin peut disposer de 6.000 à 10.000 DH convertibles en monnaie saoudienne. Ces frais de voyage sont détaillés dans un contrat qui décrit le produit acheté par le pèlerin. Ainsi, il peut connaître avant même son départ où il va loger, avec combien de personnes, le nombre de repas auquel il aura droit, les différents trajets assurés par le transport affrété par l'agence, ainsi que le reste des prestations. Les candidats tirés au sort sont invités par les autorités à vérifier les prix des produits (premium et standard) fixés avant toute conclusion de contrat avec les agences de voyages. Ces formules sont souvent choisies par des gens aisés qui cherchent un certain confort. Certains optent pour les agences pour des raisons purement sanitaires.
Il s'agit des malades, des handicapés ou des personnes âgées qui demandent une attention particulière et une prise en charge individuelle. Pourtant, les deux formules sont demandées, même s'il y a de moins en moins d’empressement sur les services des agences. Les prix de voyage sont fixés par le ministère du Tourisme et de l'Artisanat et la FNAVM. Lahbib El Eulj, président de la FNAVM, estime que ces prix permettent de dégager un bénéfice net de 7 à 8%. Une fois sur place, le pèlerin déboursera entre 8000 à 10.000DH. Chacun selon ses ressources financières et ses besoins. Entre nourriture, déplacement hors des circuits établis et l'achat de cadeaux et du mouton, des dépenses supplémentaires s'ajoutent au prix initial et font monter le prix de pèlerinage entre 50.000 et 100.000 DH. Mais il ne faut pas croire que les dépenses s'arrêtent là. Il faut ajouter les charges du repas de fête de retour où l’on invite la famille, les amis et les proches et où l’on distribue des cadeaux. Ces repas sont estimés à 10.000 DH, voire plus.
Les différentes agences de voyages participant à l'opération de Hadj ont certes été sélectionnées sur dossier, selon des critères de professionnalisme, de compétence dans l'encadrement et l'organisation du pèlerinage, du chiffre d'affaires et de la notoriété. Il n'en demeure pas moins qu'aucune des formules choisies ne garantit une quelconque qualité de service, car d'autres facteurs peuvent intervenir et gâcher le voyage. Exemple: ce communiqué de presse de Royal Air Maroc qui informe les pèlerins que la qualité de traitement au niveau des aéroports, aussi bien à l'aller qu'au retour, sera fortement et négativement impactée suite aux mesures particulières liées à la grippe porcine et aux travaux de reconstruction en cours à l'aéroport de Djeddah ainsi que par les nouvelles procédures de traitement des passagers dans l’enceinte de cette plate-forme.
Il convient de préciser que pour la phase aller, la RAM a programmé plus de 60 vols supplémentaires (en plus des vols réguliers) opérés par des avions gros porteurs : Boeing 747 et Boeing 767. Royal Air Maroc s'attend, ainsi, à des perturbations du fait de l'encombrement au niveau des aérogares, des parkings avions et de la forte pression sur les installations aéroportuaires à Djeddah. La compagnie nationale a donc attiré l'attention sur le fait que cette situation aura sans doute un impact sur la qualité de services offerts aux pèlerins et des répercussions sur la ponctualité et le respect des horaires de vols tant à l'arrivée à Djeddah qu'au départ des aéroports marocains.
