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Selon l'armée malienne, le bilan de l'attaque du camp de Sokolo, proche de la frontière mauritanienne, où sont stationnés des éléments de la gendarmerie, est de "20 morts et 5 blessés" et de "4 tués côté ennemis".
Les victimes ont été inhumées dans l'après-midi avec les honneurs militaires à Sokolo, où le "ratissage (est) en cours", ont précisé les Forces armées maliennes sur Twitter. Sokolo est situé dans le cercle de Niono, dans la région de Ségou (centre). Il s'agit de la dernière localité avant la frontière avec la Mauritanie, proche d'une forêt considérée comme un repère de groupes liés à Al-Qaïda.
Des responsables maliens ont attribué ce coup de force à des "terroristes", terme avec lequel ils désignent les groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et à l'organisation Etat islamique (EI) qui sévissent au Mali depuis huit ans, malgré des interventions militaires française, de l'ONU et d'une force conjointe de cinq pays sahéliens.
"Les assaillants étaient plus d'une centaine. Ils ont ramassé tous leurs corps. Ils n'ont touché à personne dans le village, c'est pourquoi avant l'arrivée du renfort nous avons secouru les blessés et regroupé les victimes", a déclaré à l'AFP un habitant de Sokolo, Baba Gakou. "Ils sont arrivés à 05H00 du matin (GMT et locales). Ils ont coupé la retraite des gendarmes. Les coups de feu ont cessé à 07H00 du matin", a-t-il ajouté.
Selon cet habitant, les assaillants "sont partis avec tous les véhicules des militaires et les armes". Une source étrangère informée a indiqué à l'AFP qu'"au moins neuf véhicules de l'armée avaient été emportés". "Les militaires tués sont tous des gendarmes", a déclaré un élu de cette localité, qui a affirmé avoir vu "deux autres corps en dehors du camp".
"Les terroristes sont arrivés à motos. Ils étaient bien armés", a-t-il ajouté.