-
Driss Guerraoui: L’intelligence culturelle, un facteur clé de succès des entreprises marocaines en Afrique
-
L'Académie du Royaume du Maroc rend hommage à la littérature africaine
-
Focus sur l’intelligence culturelle et les innovations technologiques
-
La SNRT révèle les rôles historiques et enjeux futurs de ses chaînes amazighes
En dépit des derniers affrontements à Boujniba et Hattane, entre les forces de l’ordre et des manifestants qui réclament de l’emploi au Groupe OCP, le comité de la Fondation du cinéma africain de Khouribga, en l’absence de son directeur Nour-eddine Sail du CCM, a annoncé, lors d’une conférence de presse tenue, jeudi 8 juillet 2011, la date du 16 au 23 juillet courant, pour l’organisation de la quatorzième édition de son festival.
Une décision qui, selon les Khouribguis, tombe comme un couperet dans la mesure où le moment est non seulement mal choisi, mais aussi une telle imprudence risque de mettre davantage le feu aux poudres.
A noter qu’une telle remarque a été soulevée lors de cette conférence de presse, par certains correspondants de la presse qui avaient prévenu du risque d’irriter des associations qui sont intervenues pour calmer, actuellement, l’ardeur des manifestants.
Tout compte fait, s’il est vrai que le festival de Khouribga a toujours été un moment de rencontre et de partage grâce aux multiples facettes de la culture arabo-africaine, son organisation actuellement comporte un risque énorme vu la situation qui prévaut à Khouribga et ses environs.
Pour le Directeur de la fondation, Nour-eddine Sail qui brille, de toutes les manières, par son absence lors des préparatifs, pour ne se présenter que pendant la semaine du festival en compagnie de ses invités, doit nous épargner, comme diront plusieurs à Khouribga, des risques de cette organisation en ces moments où une forte tension règne dans la ville.
Comme quoi, certains diront qu’il ne faut ne pas être un ange pour avoir accès à la clairvoyance, pour laisser perdurer une situation qui est actuellement revenue à la normale.