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140 remarques sur les émissions jugées non “halal” vont être adressées à la HACALes conclusions d’une étude sur les programmes de 2M et Al Oula supervisée par le vice-secrétaire général du PJDNarjis Rerhaye
Mercredi 4 Juin 2014
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«Nous n’avons reçu aucune correspondance du ministre de la Communication. D’ailleurs nous ne sommes pas dans la posture du père fouettard, un rôle que veut nous faire jouer le gouvernement. La HACA est une institution de régulation et non d’interdiction». Ce Sage de la Haute autorité de la communication audiovisuelle est formel. Pas question de faire de la HACA une instance de sous-traitance gouvernementale de la censure. «Pas question non plus de faire de nous un épouvantail qu’on agite pour faire peur», ajoute ce membre de la Haute autorité. On s’en souvient, il y a quelques semaines, Mostafa El Khalfi, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a annoncé aux conseillers de la Chambre haute les conclusions d’une étude relative aux deux télévisions Al Oula et 2M et les émissions que les Marocains ne voudraient plus regarder. L’information est un scoop dont le Parlement a eu la primeur. Une étude sur les choix des citoyens en matière de programmes télévisés vaut sûrement le détour. «Même si ici la logique est foncièrement différente de ce qui se passe ailleurs, sous des cieux démocratiques et forcément plus cléments. Parce que l’étude de M. Khalfi porte sur ce qui ne doit pas passer à la télévision», précise ce producteur de la place. Selon les informations dont nous disposons, le ministre de la Communication aurait procédé en deux temps. Il aurait d’abord demandé une étude en interne qu’il aurait confiée à deux de ses directeurs. Ces deux responsables auraient été chargés, chacun de son côté, de jouer au téléspectateur et d’évaluer pêle-mêle les programmes TV qu’ils ont regardés. «On est très loin d’une démarche scientifique et professionnelle. Chacun des deux directeurs a fait sa propre grille d’évaluation. Les deux responsables ont travaillé de manière cloisonnée. Et leur grille de lecture, en tout cas pour l’un d’entre eux, est très orientée sur les valeurs morales et conservatrices», confie une source proche du ministère de la Communication. La même démarche aurait été demandée, dans un deuxième temps, au PJD, le parti auquel appartient Mostafa El Khalfi. Une évaluation des émissions diffusées par Al Oula et 2M aurait été en effet préparée par une cellule spéciale «communication» et placée sous la supervision directe de Slimane Amrani, le vice-secrétaire général du PJD et directeur du siège du parti de la lampe. «M. Amrani est aussi et surtout une figure influente du Mouvement unicité et réforme, le bras religieux du PJD. Ce qui peut signifier que l’étude qu’il devait superviser devait forcément avoir ses critères de conformité par rapport à des valeurs bien précises, des valeurs qu’il défend au sein du MUR en tout cas», croit savoir notre interlocuteur. Dans le collimateur, des émissions auraient été particulièrement visées. «De Lalla Laâroussa à Caftan 2000 en passant par des émissions consacrées à des faits divers célèbres, l’étude aurait produit près de 140 remarques négatives. Même de simples fictions marocaines n’ont pas échappé à l’ire islamiste!», s’exclame cette source proche du département de la communication. Les 139 remarques des islamistes érigés en experts de la télévision auraient inspiré le mémorandum que le ministre de la Communication compte adresser à la Haute autorité de la communication audiovisuelle. Va-t-il lui demander de condamner des programmes et d’interdire des émissions, allant jusqu’au bout d’une volonté de sous-traitance de la censure? Les questions se bousculent. Rappelons enfin que des intellectuels, journalistes, universitaires, cinéastes et activistes ont lancé un appel pour dénoncer la mise sous tutelle des médias audiovisuels par le gouvernement Benkirane.
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